L'idée de déménager me révulsais, encore plus lorsque j'ai appris que c'était dans une petite ville complément perdue de la Californie. Je ne sais plus trop comment j'en suis arrivée là, j'étais une fille banale, prise par ses études avec de l'ambit...
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«Mais qu'est-ce qui se passe ici?» Je demande avec inquiétude.
Ma mère s'arrête un instant et s'approche de moi, elle me prend dans ses bras et me tiens les deux épaules, elle soutient mon regard. Je sais que quand ma mère est dans cette état là quelque chose ne va pas. D'accord, ma mère est très émotive et s'emballe parfois pour rien. Mais, là, je sais que c'est bien plus que sa sensibilité qui la rend ainsi. Une profonde inquiétude est lisible sur son doux visage.
«Nous devons partir quelque jours avec ton père à Washington. Comme Ayden a dû te l'expliquer, rien ne va plus ici. Nous devons consulter des sorciers bien plus haut placés, ce sont eux qui gèrent le monde sorcier entre autre. C'est comme une sorte de gouvernement exclusivement magique. Nous devons les consulter, afin qu'ils nous aident et nous disent quoi faire. Nous ne pouvons pas agir sans leurs ordres, sinon nous serions hors la loi. C'est urgent, tu sais ce qu'il s'est passé hier.» M'explique-t-elle d'une voix robotique.
J'hoche doucement la tête essayant d'assimiler le maximum d'informations. Je ne comprend pas... Comment ça des sorciers plus haut placés? Des lois? Un gouvernement? Tant de questions qui me viennent à l'esprit mais rien ne sors, je laisse ma mère déblatérer sans vraiment comprendre tout ce qu'elle peut me dire.
«Tout va bien se passer, surtout je te répète ce que j'ai dis à ton frère; vous fermez bien la sécurité le soir, vu qu'on ne sera pas présent, vous la fermez une heure plus tôt d'accord? Grand-mère assurera votre cour le mercredi mais vous en ferra un autre privé le samedi pour vous apprendre des méthodes de défense que je lui ai demandé de vous enseigner.» Poursuit-elle, et son regard s'assombrit au fur et à mesure qu'elle déblatère ses paroles.
«Vous partez combien de temps?»
C'est la première question qui me vient à l'esprit, je ne sais pas pourquoi. C'est débile mais l'angoisse qui me gagne peu à peu fasse à cette situation problématique me fait parler sans réelle réflexion. Toute cette situation commence à me faire perdre la tête et m'inquiètes sérieusement; si c'est encore possible d'être aussi paniquée.
«Seulement quelque jours nous revenons vite ma puce, je te le promet. Ne t'inquiète pas, vous n'êtes pas seuls. Les parents de Catalina sont également au courant de notre départ. Tout le monde vous connais ici, alors si vous avez besoin d'aide, tournez vous vers les sorciers de la ville, de la rue je dirais même.» Fit-elle alors d'une voix douce en me caressant la joue.
«Notre avion est ce soir, nous partirons pour l'aéroport en début d'après-midi.» Annonce mon père, en s'approchant de moi.
Il me prend dans ses bras et je ne peux m'empêcher de me sentir quelque peu protégée par cette étreinte paternel. Il embrasse ma joue et s'écarte de moi. Je vois bien que lui aussi, d'habitude si calme et faisant preuve de sang froid ne l'est pas en se moment présent. Il doit lui aussi s'inquiéter pour l'avenir de la ville et de ce qu'il va se passer ensuite.
