Chapitre 3

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Après le diné, je remonte exténuée et je me glisse sous la douche ce qui d'ailleurs, me fais le plus grand bien. Une fois dans ma chambre, mon lit m'appelle et me rappelle également que le stresse m'a pris une moitié de la nuit dernière. La chaleur est toujours autant présente et les petits troues de la plaque en fer qui cache ma fenêtre ne suffisent pas. Pourquoi protéger l'étage? Les bêtes ne volent pas?

Une angoisse me gagne un peu plus à chaque questions sans réponses qui tourne et retourne dans mon esprit et je songe à ma découverte dans le fond de mon jardin. Quelque chose n'est pas normal dans cette ville, je peux le sentir. Mes parents se voilent peut-être la face en faisant mine que tout cela n'est pas important ou bizarre mais moi ce n'est pas dans ma nature. Je pense qu'il est temps que j'ai une petite discussion avec le père de Catalina pour qu'il m'en dise un peu plus sur ce qu'il pense à propos de ces disparitions et ces bêtes sauvages un peu trop entreprenantes.

Je m'approche de ma fenêtre en espérant avoir plus d'air, j'ai l'impression d'étouffer. Je ne peux m'empêcher une fois de plus de regarder par les troues. Je me rapproche lentement. Je ferme les yeux en sentant que la plaque de fer est toute proche. Peut-être que je fais ça parce que je suis effrayée? L'angoisse me gagne et mon estomac se tord. Non! Je n'est pas peur, je ne suis pas une froussarde. J'ouvres rapidement les yeux et tombes nez à nez avec une paires d'iris rouge et scintillant. J'ai un instant l'impression de délirer, mais la paire d'yeux est vraiment devant moi. Je me recule violemment et étouffe mon cris de ma main. J'entend mon coeur battre la chamade, mes mains trembles, je perd l'équilibre et tombe sur mon lit le coeur battant la chamade. Je me rapproche une nouvelle fois de la fenêtre mais plus brusquement cette fois surement à cause de l'adrénaline. Je regarde par les petites ouverture mais rien, plus personne. Je reste un instant devant la fenêtre ouverte, je ne sais pas vraiment ce que j'attend. Je daigne quand même au bout d'un certain temps rejoindre mon lit, mais le sommeil ne me trouve pas. Ces yeux, d'un rouge sang repassent sans cesse dans mon esprit. Personne n'a les yeux aussi brillants... Personne n'a les yeux rouges! Ils scintillaient d'une façon incroyable et anormal que j'en était presque hypnotisée. C'est seulement aux alentours de trois heures du matin, morte de fatigue que je m'endors en pensant toujours à cette mystérieuse chose.

*

«Bonne journée, maman bisous!» Je lance dans le couloir de l'entrée prêt à partir.

Mon père est déjà en route pour San Francisco et ne rentre surement pas pendant deux jours. C'est ce qu'il a dit à ma mère avant de quitter la maison ce matin alors que je buvais mon thé. Mes yeux me piquent, et je sais d'avance qu'ils sont entourés de cernes. C'est quand je me baisse pour ramasser mon sac que tout me corps me rappelle que je n'est pas beaucoup dormis et je grimace de douleur.

«Hey Aly!» Me lance une voix féminine.

Je me retourne pour voir Cat toujours le sourire aux lèvres, les cheveux attachés en queue de cheval, je la salue et nous partons pour le lycée. C'est alors qu'une fois à ses cotés, le regard scintillant d'hier soir me reviens en mémoire. Je ne peux pas en parler à mes parents, ils me prendraient pour une folle furieuse et c'est bien la dernière chose dont j'ai envie. Je vais peut-être essayer du coté de Catalina.

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