Chapitre 16

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Mon père avait raison

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Mon père avait raison. Je suis exténuée suite aux efforts que j'ai produit avec le sort de propulsion. Je suis avachie sur mon lit à essayer de boucler mon exercice de biologie en vain. Alors que je termines la dernière phrase, je refermes mon cahier en soupirant lourdement. Je me lève d'une lenteur pas croyable et attrapes mon sac de cour pour le préparer pour le lendemain. Alors que je farfouilles grossièrement dans l'armoire ou tout mes cahiers sont sensés être rangés par matière (je dis bien sensés), je fais tomber un tas de feuilles et j'ai envie de m'exploser le crâne contre le mur pour être aussi maladroite. J'ai intérêt à gérer la fatigue et vite car je ne peux pas être épuisée ainsi à chaque fois que je pratique la magie.

La magie... Ca sonne encore tellement faux dans mon esprit. J'ai l'impression de parler de ça comme si c'était de la cuisine. Je me demandes encore comment j'arrives à me contrôler émotionnellement pour ne pas craquer. J'ai vécu tellement de choses ces derniers temps.

Ma vie est tellement bizarre depuis que je suis ici. Des personne de mon lycée sont des hybrides dangereux, ma famille est fondatrices d'une ville et j'ignorais que les trois quart était des sorciers renommés comme dit si bien mon père, je ne parles même pas de moi-même étant une sorcière ou magicienne peu importe... Et il y a toute cette violence, les agressions et une de mes amies qui apprend à chasser. Bon dieu mais dans quoi je m'embarques, ou tout ça va me mener?

Surtout si les relations entre les différent êtres de cette ville sont tendues et se transforme en guerre. Non, je ne veux même pas y penser. Je ne suis pas venu ici pour sauver le monde. J'ai déménagée pour ma grand-mère qui est seule est je vais réussir mes examens à la fin de l'année.

C'est en me penchant pour ramasser le tas de feuilles que je venais de faire tomber que des petites photos mal découpées sont elles aussi étalées sur le sol. Elles devaient être cachées entres toute ces feuilles vierges. Je souris alors que je regardes la première qui est une photo d'Ayden et moi à l'âge de cinq et quatre ans. Ayden debout sur la balançoire rouge du jardin de nos voisins, ses cheveux tiraient vers le blond à l'époque. Je suis à coté avec deux tresses de chaque cotés de mon visage noués par des rubans roses. Alors que je suis assises le regard d'Ayden en ma direction montre qu'il fait attention à ce que je ne tombe pas. Ayden...

Comment j'ai fais pour en venir à une relation aussi conflictuelle que maintenant? Nous avions toujours été liés comme les doigts de la main. Il m'a toujours couvert lors de mes mauvaises notes mais ne l'empêchant pas de me faire la moral bien-sûr.

La deuxième photo est prise à Londres dans un parc. Nous sommes plus âgés, peut être qu'Ayden à une dizaine d'années. Nous tenons une glace et je souris de toutes mes dents (du moins celle qui me reste car visiblement quelque une sont tombées). J'ai l'air ridicule et je ne peux m'empêcher de sourire devant cette photo.

Je regardes enfin la dernière photographie qui remonte à un an et demi à peine. Lors d'un repas de famille à Noël avec mon oncle qui est du coté de mon coté maternelle. Il avait fait le déplacement avec sa femme et sa fille qui à un peu près mon âge, ils habitent ici aux Etats-Unis. Un jour avant j'étais sortit en douce pour rejoindre un ancien petit ami et Ayden m'avait entendu rentrer vers quatre heures du matin. Ca m'a coutée trente livres sterling et une soufflante que même mon père n'aurait pu me passer.

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