Un silence de mort planait dans la voiture, après le départ. En même temps, c'est normal. Qui prendrait le risque d'ouvrir sa bouche se prendre un vent? Certainement pas moi. On ne pas parler du beau temps! Cependant, Julien avait visiblement quelque chose à me dire. Il se penchait, ouvrait la bouche pour la refermer instantanément. Ce qui commençait à m'énerver.
-Bon frérot, tu l'ouvres ou la ferme? Chuchotais-je
-Ah bah! Pour l'instant je fais les deux. Blagua-t-il.
-Tu crois que c'est le moment?
-Tu as raison. Je voulais juste te dire que j'ai discuté avec Luc.... enfin je veux dire papa. Tu devrais lui laisser une chance. Dit-il hésitant.
-Tu oublies vite.
-S'il te plaît Taylor. Fais un effort. Je pense qu'il mérite sa chance, c'est notre père.
Le seul mot qu'il ne fallait pas dire. Notre. Ça fait pas longtemps qu'il est papa pour moi. Mon frère venait accidentellement de réveiller la colère et la rancune que j'éprouvais.
-Faux! Hurlais-je. Un père est présent !
J'avais fait exprès de m'exclamer pour que le principal concerné entende. Je ne comptes certainement pas oublier ce qu'il a fait. Je me fiche de ses raisons. Et puis quelques piques par ci par là ne peuvent pas faire trop mal. En faite si, j'espère que ça va le blesser comme moi je le suis. Et qu'il aura mal. Mais je n'oublie pas ma mère. Je lui en veux énormément. Vous savez pourquoi ? Ils sont trop près l'un de l'autre, trop tactiles pour deux personnes qui viennent de se revoir après de longues années de séparation. Il y a anguille sous roche. La main de ma mère se décal négligemment sur la cuisse de l'autre.
J'en parlerai plus tard.Il était 22 H quand nous nous arrêta- mes devant un entrepôt supra vieux. Bienvenue dans MORBIDE HOUSE! Des chats de gouttières se disputaient des ordures. Beurk! Les mauvaises herbes étaient bien présentes. La tondeuse ça existe. Les ronces me griffaient les chevilles. Quelle idée de faire des ourlets. Les autres étaient déjà devant la porte métallique. Quant à moi, je jugeais les alentours d'un oeil mauvais. C'était dégueulasse. Le gris de la façade transformait en noir à cause de la suit n'était pas avenant. Ça dégageait trop de mauvaises ondes que j'en eue des frissons le long de l'échine.
-Tu te bouges Taylor. Grogna mon pseudo père.
-Il va se détendre le yakouza.
Il me lança un regard noir au quel je répondis par un grognement qui en disais long.
Arrivés dans morbide house, mon père pivota à droite où étaient postés deux rambos. A ma gauche, une table en métal sur lequel était posé un sac poubelle. Des chaînes étaient suspendus à des rails. Ils accrochent des cadavres? On monta un escalier pour accéder à son bureau supposais-je. Cinq personnes aux gabarits différents étaient déjà là.
- Bien tout le monde est présent. On peux commencer. Je vais faire court. Tout ce qui sera dit ici devra rester entre nous. Je vous présente Lydie,Harry, Lucas, Evan et Anna. Mes cinq meilleurs recrues de votre âge. Pour certains vous vous connaissez déjà....
Il pouvait continuer à raconter ce qu'il voulait. Mon cerveau était bloqué sur Evan. Merde! Et à sa tronche, il devait être aussi choquée que moi. Gang. Evan. Gang+Evan=Evan dans le Gang. Merde.
-Wouah quelle équation. Je savais pas que tu étais aussi perspicace.
- Ta gueule conscience de merde.
-Oh vous deux! Redescendez sur terre. Donc je disais, je vous présente ma femme et mes enfants... Natacha, Taylor et Julien.
Ma femme! Mes enfants! Putain il est pas gêné lui. C'est quand ça l'arrange.
- Ils sont menacés par nos ennemis. Vous vous allez protégez mes enfants et moi ma femme. Pour cela nous allons vivre tous ensemble. Je sais ce n'est pas très.... comment dire...protocolaire mais je n'est pas le choix. Vous ne laissez pas une seule seconde sans surveillance ni au lycée ni dans la rue etc. Vous vous demerdez pour assurer leur protection. Vous m'avez bien compris?
Il était très froid et donner ses ordres avec dureté. Les autres hochèrent la tête.
-Ensuite, j'attends de vous une conduite irréprochable. Dit -il en me regardant.
-Tu me vises?
- Tu te sens concernée?
-Tu peux aller te faire....
Je m'arrête juste à temps. Pour qui ce prenait-il? Une gamine sans cervelle? Quel connard ! Je le déteste !
-Bien. Je veux aussi savoir l'avancée de votre enquête. Faite en sorte que la menace disparaisse au plus vite.
Je vous envoie l'adresse.Ça veut dire quoi "la menace doit disparaître ". Les liquider? Tout cela me gonflait. On allait vivre tous ensemble comme si on s'aimait tous. Et on était obligé de se coltiner des bouldogs à son pépère.
Nous étions entrain de descendre l'escalier quand je tourna la tête vers mon frère. Et il n'avait pas l'air de s'en préoccuper. J'avais l'impression qu'il était déjà sous le charme de Lydie. Il perd pas de temps. C'est un vrai mec. En même temps, elle était très belle. Grande, cheveux blonds et yeux marrons clairs. En gros un joli minois.
Mais merde tout de même, c'est pas le moment de draguer. Ah Seigneur! Je Vous jure la jeune génération.Nous étions enfin arrivés devant cette somptueuse villa. C'est riche les gangsters. Heureusement que le voyage n'a pas été trop long parce que je vous jure c'était pesant. J'avais l'impression de suffoquer.
Enfin bref, c'était une maison très belle et pas trop tape l'oeil. Elle était faite de pierres blanches et un grand rosier ornait une de la devanture. C'était magnifique. Mais bien sûr mes camarades étaient déjà à l'intérieur et j'étais la seule à rester sur le porche à observer.
Arrivée dans l'entrée, le moderne et le rustique s'entremêlaient. Les poutres au plafond étaient blanches comme les meubles. Seul, le mur rouge sang rajoutait de la couleur les autres étaient gris ardoises.
-Pas trop tape à l'oeil tu disais?
L'entrée menait au salon habillé des mêmes tons. Rouge, gris, quelques meubles noirs composaient le moderne. En revanche l'imposante cheminée et les poutres blanches représentaient le rustique. Un bar séparait la cuisine de la salle à manger. Juste magnifique! L'escalier au chêne menait sûrement au chambre. Je pris mes valises et me dirigea vers l'étage. J'étais épuisée physiquement et émotionellement. Du repos. Un lit. Dormir. Rien d'autre ne pouvait me faire plus plaisir. A ce moment là.
Plusieurs portes longeaient les deux couloirs. Je les ouvris une par une sur des chambres impersonnelles. Une portes menait au cabinet et une autre à la salle de bain. Je choisis la chambre au bout du couloir. Elle avait un balcon qui donnait sur la cour et du côté de rosier. Parfait pour faire le mur. Niveau aménagement, rien d'exceptionnel. Un lit, une commode et un petit bureau.
Je me jette sur mon lit sans prendre le temps de mettre en pyjama. Je sombrait dans le pays des rêves ou des cauchemars.... A voir!
Salut les petits chous nv chapitre pour vous
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La Boxeuse Et L'arrogant
RomanceElle s'appelle Taylor Banner, elle a 17 ans. Elle est impulsive dotée d'un sale caractère. Elle a deux passions dans la vie: l'écriture et la boxe. Il s'appelle Evan Miles, il a 18 ans. Il est arrogant, joueur. Il supporte pas qu'on lui tienne tête...