l'histoire d'une fille rejetée (en correction)

l'instant présent

PDV d'Allie. 

Une heure et demie après mon départ, Athéna m'avait appelé en larmes pour me dire que son père était venu pour s'excuser et venir la chercher. 

Je dois dire que je suis quand même assez fière de moi quand même. 

J'aimais profondément Athéna, je ne m'imaginais plus passer un seul jour sans elle...  

En l'espace 5 mois, elle étais devenu plus que quiconque n'avait jamais été pour moi. C'était mon bonheur, mon amour, mon souffle, mon soleil, mon tout. J'étais l'ombre, elle était la lumière. 

Je sais que dit comme ça, ça paraît un peu fleur bleue, mais c'est ce que je ressent vraiment pour elle. 

Mon dieu, jamais je ne pourrai vivre sans elle. 

PDV d'Athéna.

Le lendemain de ma conversation avec mon père, je l'attendais chez Thomas, mes affaires près de l'entrée. 

J'avais tellement hâte de rentrer chez moi. Cela faisait presque un mois que je vivais chez mon meilleur ami et même si je l'adore énormément, je ne pourrai supporter plus longtemps de vivre sous le même toit que lui. 

Le matin, il venait me réveiller en retirant les couvertures, en ouvrant les rideaux et en criant qu'il fallait se lever. Au petit déjeuner, il faisait en sorte que je renversai au moins une chose sur moi. Je ne supportais plus de voir ses slips sales qui jonchent le sol de la salle de bain. Et le soir, quand je m'apprêtai à dormir, il sautait sur mon lit en criant. Je l'aime vraiment, hein. Mais parfois j'ai vraiment envie de l'écorcher. 

J'attendais, assise à côté de Thomas, mon téléphone à la main en attendant l'arrivée de mon père. 

-Tu sais à quel heure il vient te chercher? Me demanda Carol. 

Je secouai la tête. 

-Non. Il m'a juste dit que ce serai dans la matinée. Expliquai-je. 

-En tout cas, ça fera bien vide ici sans toi. Je serai à nouveau seule avec ce qui me sers de fils. Me dit-elle avec un sourire malicieux sur le visage. 

-C'est pas sympa, ça. Dit Thomas en souriant, lui aussi. 

-Je reviendrai vous voir, ne vous inquiétez pas. Lui assurai-je. 

Elle hocha la tête et partit dans la cuisine. 

Il était exactement 10H28 quand la sonnette retentis. Thomas se leva en soupirant et alla ouvrir. 

Mon meilleur ami n'avait toujours pas digéré les réactions honteuse de mon père et ne partageait pas la même joie que moi à l'idée que je parte.

-Monsieur Parker. Le salua-t-il en s'effaçant de l'entrée pour le laisser pénétrer dans la maison. 

-Salut Thomas. Lui dit-il avant de se tourner vers moi. Je vais mettre tes affaires dans le coffre et on y va? Me dit-il. 

Je hochai la tête et il prit ma valise et mes sac avant de sortir. 

Thomas m'aida à me mettre dans le fauteuil roulant et s'agenouilla devant moi. 

-Athé, au moindre soucis, tu m'appelles et je viens te chercher, OK? Me dit-il en prenant ma main. 

Je hochai la tête en faisant un petit sourire rassurant. 

-Ne t'inquiète pas, je suis sûre que tout va bien se passer, maintenant. Lui dis-je. 

Son père revint, remercia grandement Carol, et nous partîmes ensemble. Enfin.