17 - Jeux cruels

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Désolé pour le délais de publication, le temps est passé sans que je m'en aperçoive...  Bref ;). Alors, en exclusivité, un des petits passe temps préféré de Moriarty: faire tourner en bourrique son chasseur préféré...
Merci de me lire! :3

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Ça allait bientôt faire dix minutes qu'une bonne moitié de la classe bavait, les yeux ronds, devant leurs nouvelles prof de français.

Ils ne savaient pas ce qui se passait, en ce moment, entre un prof de maths psychopathe, un prof de sport qui oscillait entre le charmeur et le flippant et une prof de français incroyablement canon, mais ça leur plaisait bien.

La femme se leva et déposa négligemment sur la première table une pile de photocopies, que les élèves se passèrent avec curiosité.

Il y eut un instant de silence.

-Madame, vous ne vous êtes pas trompé ? Demanda un jeune homme qui rougissait jusqu'aux oreilles.

-Je ne fais jamais d'erreur. Nous étudierons Sade, ce trimestre. Un auteur bien trop sous estimé.

À cet instant, la porte de la salle s'ouvrit, et le directeur fit son entrée. Le pauvre avait perdu quelques kilos. Non seulement ses professeurs tombaient malades ou disparaissaient brusquement, mais en plus, ils étaient remplacés par des énergumènes des plus déstabilisants. Il aurait dû écouter sa vocation et devenir fleuriste.

-Vous êtes déjà là ? s'étonna-t-il en voyant la femme assise sur son bureau, ses longues jambes nonchalamment croisées.

-Vous m'avez dit que je commençais aujourd'hui. Je n'ai pas voulu perdre de temps, répondit-elle d'une voix qui donnait à la phrase un drôle de sous-entendu.

-Euh... Oui, bien sûr... Votre conscience professionnelle vous honore...

Et, pour garder un minimum de dignité, il se tourna vers ses élèves et bafouilla :

-Voici votre nouvelle professeure de français, mademoiselle Irène Adler.

*

Dans la cour, les discussions étaient tendues. Le débat consistait à savoir qui, de leur prof de sport à leur prof de français, avait le plus de sex-appeal. Autant dire que les arguments, des deux côtés, allaient fort.

-Regardez ! Intervint soudain Rowenna en tendant le doigt vers l'un des bâtiments.

Aussitôt, toute la bande s'accroupit derrière un mur, dans l'illusion d'être plus discret, et observa Sebastian Moran tenir la porte à Moriarty et Irène Adler.

La porte claqua dans leur dos, les arrachant à la vue de leur peu discret observateurs.

-Je ne sais pas ce qui va se passer là-dedans, commenta quelqu'un, mais va être intense.

La salle des profs étaient vides.

Enfin, lorsque ces trois-là sont arrivés, il y avait bien une dizaine de professeur en train de discuter, mais, comme par magie, ils s'étaient soudain souvenu d'une tâche importante à régler ailleurs. Loin.

Sebastian s'adossa à la porte fermée.

-Mademoiselle Adler, commenta Moriarty en se laissant tomber sur l'un des canapés. Nous avons enfin l'occasion de nous rencontrer.

La femme haussa un sourcil parfaitement bien dessiné.

-Non, vous ne me connaissez pas. Je suis assez discret. Mais je pense que notre collaboration devrait être intéressante. Je m'appelle Moriarty.

Au Diable les sentiments (Mormor)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant