Nothing To Lose.

The Beggining Of The End.

Le bruit angoissant de l'aiguille désignant les secondes de l'horloge résonnait dans le salon.

Iris fixait un point dans le vide depuis une trentaine de minutes, assise sur un canapé marron et tellement moelleux qu'elle s'y enfonçait de plus en plus chaque secondes.

Soudain, d'un coup, si brusquement que cela lui en coupa le souffle, la réalité la frappa en plein visage.

Elle écarquilla les yeux, d'abord effrayée, et ramena ses jambes vers sa poitrine.
Puis, ses yeux se plissèrent et se fermèrent, les larmes coulants à flots. Elle se mordait la lèvre très fort, si fort qu'elle en saignait.
Mais la douleur intérieur était plus forte que la douleur physique.

Iris enroula ses bras autour de ses jambes et laissa tomber sa tête sur ses genoux.
La jeune fille était secouée de sanglots de plus en plus violent.

Le souvenir du visage confus et apeuré de Slash lui revînt en mémoire et c'était comme si elle revivait la scène de nouveau!
Elle se rappela de chaque émotions, aussi affreuses soient-elles les unes plus que les autres.

"Mais je t'aime...!" avait-il dit.

Iris n'avait tout d'abord rien répondu à cela.
Elle avait simplement fermé les yeux et était restée silencieuse pendant plusieurs longues secondes. Peut-être même pendant une minute entière, voir deux.

C'est un mensonge, se dit-elle.

Et elle avait alors sentit son cœur se resserrer davantage. Elle serra les poings, essayant d'empêcher les larmes de couler.

Depuis le début, ce n'est qu'un mensonge.

"Je ne veux plus jamais te revoir." avait-elle soufflé.

"Quoi? Comment ça?!"

"C'est la fin."

"Quelle fin?" il demanda, incrédule.

"De tout ça, Slash!" s'était énervée Iris. "C'est la fin des Guns N' Roses! C'est la fin de notre histoire... Enfin! S'il y en avait vraiment une! C'est la fin! C'est finit!"

Les mots avaient alors franchi ses lèvres sans qu'elle puisse les retenir et sans qu'elle prenne réellement conscience de ce que ses paroles signifiaient. Elle n'avais pas encore compris ce que tout cela représentait.

Mais, maintenant qu'elle se retrouvait seule dans un