Jusqu'aux Portes De L'enfer

David Denvers

Tout le monde a le droit d'avoir un ange gardien, David était le mien.

Je lui doit la vie et le bonheur de ma mère.

Sans lui, j'aurais rejoint ma sœur il y a des années.

David est un anglais de deux ans de plus que moi. Il est allé en France suite au subite décès  de sa mère. Elle s'était suicider en 2013, sans laisser d'explication.

Son père avait déjà de graves problèmes mental. Ce coup de grâce l'a amené à l'hôpital psychiatrique pour dépression sévère, laissant David (15 ans) seul avec son grand frère de 17 ans. Tous les deux ont galéré pour subvenir à leurs besoins. L'état voulait les envoyer à la ddass. Ils ont préféré se débrouiller seuls. Ils enchaînèrent les boulots à mi-temps. Puis en 2014, ils ont décidé d'aller en France rejoindre une tante éloigné. Ils ne furent restée qu'un mois et ont déménagé dans la capitale. David avait trouvé un travail dans un café assez chic et son frère travaillait à mi-temps dans un magasin de motos. Avoir une tante qui connait tout le monde ça aide.

J'ai rencontré David par le fruit du hasard.

J'entre dans le café et je m'assois à ma place habituelle. Je remarque qu'il y a un nouveau réceptionniste. Étant une habitué, je connais tout le monde de vue. Les couleurs vive me font momentanément oublier les disputes de mes parents à la maison.

Le nouveau réceptionniste vient prendre ma commande et me demande si je compte rester seul, je lui répond " oui" le plus froidement possible. Son petit accent anglais lui donne un charme mais parler à des gens de mon âge était la dernière de mes volontés.

Il m'apporte ma commande et me demande d'enlever ma veste. J'avais là, oublié pourquoi je l'a portait. Il faisait chaud, je l'a portait pas pour me couvrir mais pour me cacher.

En enlevant ma veste il remarque tout de suite les marques que j'avais sur le poignet et me di : " Le pire, c'est qu'on n'en parle pas"

Je le regard l'air surpris.

Il retrousse ses manches, et je vois des marques des cicatrice profondes qui remonte jusqu'au coude.

"Gabi : Ma mère est morte l'année dernière et mon père est à l'asile. Toi c'est quoi ton histoire ?

Moi: Ma sœur."

Une larme coule sans que je m'en rende compte. Il s'assoit à côté de moi et me prend dans ses bras. Je fond en larmes. Pour la première fois, ça fait du bien de pleurer.

Lorsqu'on se lâche j'ai compris que lui aussi avait pleuré.

" Gabi : Je m'appelle Gabriel, j'ai 16 ans et toi ?

Moi: Jessie et j'ai 14 ans."

Il m'offrit un sourire qui m'a réconforter.

Il n'a rien ajouter de plus. J'en voulais pas plus. Ce jour-là, je suis rentré chez moi avec un sourire.

A partir de ce jour, tout les soirs à 19h je venais dans ce restaurant. Plus pour le voir que pour la nourriture. A la fin nous sommes devenus meilleurs amis. Il m'a réconforter et m'a fait arrêter toute les conneries que je faisais. Il a aussi parler à ma mère pour la faire réagir et lui faire comprendre que son travail allait tué toute notre famille.

Au bout d'un an, il a démissionné donc on se voyait dans des parc, où chez moi. Je suis jamais aller chez lui car ma mère m'en avait interdit. Aujourd'hui, j'ai 17 ans et lui 19, on est plus des enfants. Avec le temps j'ai commencé à l'aimer mais je pense que ce n'est pas réciproque donc...