Chapitre Deux

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« L'œuvre de Zola est intéressante dans se point, cela donne un point de vue précis et fiable d'une époque, d'un style de pensé... » La voie nasillarde de sa professeur de Français berçait doucement Judith. Ces cours étaient simples . En tout cas bien trop pour elle. Son regard se porta dehors. Elle regardait les feuilles jaunirent et tombée, spiralant au file des bourrasques de ce début de Novembre. Elle avait hâte que la journée se termine puis réfléchissant quelques instants, elle se rendit compte que même si elle se finissait la même recommencerait demain, et après demain, et le jours d'après... Ce que le quotidien l'ennuyait !

Un petit bruit, un pssst, la tira du file de ses pensées moroses, suivie de peux par un :

-Judh ! Hey Judh ! Pssst, tien !

Ethan lui tapota le bras droit, et lui tendit un petit bout de papier. Elle lui fit les gros yeux pour lui faire comprendre son agacement, ce à quoi il lui adressa un sourire lourd d'impertinence. La jeune fille soupira et secoua la tête. Mais elle prit néanmoins le papier et le déplia. Elle y lut :

Rdv après les cours au grand chêne, faut que jte montre quelque chose de géniale !!!!

Oui, enfin, se qu'Ethan avait l'habitude de décrire comme « génial » se révélait bien souvent plus catastrophique que d'une utilité quelconque, comme la fameuse opération de libération des grenouilles prisonnières d'un monstrueux prof de science, mais bon elle n'avait de toute façon rien de mieux a faire. La jeune fille se retourna donc vers lui en opinant du chef et s'apprêtant à lui répondre jusqu'à se qu'une voix s'adresse à elle de l'autre coté de la salle :

-Mademoiselle Judithya Tan'Derlmer, monsieur Ethan Chamfouin voulez-vous partagez quelque chose avec nous ?

-Non madame Milan... Répondirent t-ils à l'unissons et d'un même ton monocorde.

-Alors je vous serez gré de ne plus dérangé vos petits camarades qui, eux, tentent d'apprécier l'Oeuvre que je vous présente. Tâchez de restez calme et en silence si cela ne vous intéressent pas.

Judith jeta un large regard sur la classe qui semblait totalement éteinte, elle remarqua même quelques personnes entrain de dormir dans un coin. Alors qu'elle allait faire un commentaire assez impertinent sur se même point, la sonnerie marquant la fin des coures la sauva de son soudain élan d'hardiesse. Elle, ainsi qu'Ethan, ne demanda pas son reste et partit rapidement vers la sortie.

-Alors, lui dit-elle, qu'est ce que tu voulais me montrer ?

-Attend qu'on soit dehors, je te promet que ça vas te plaire !

Elle insista, sa curiosité piquée au vif, mais n'obtint rien de plus. Ils partirent donc en direction de la salle de classe suivante.

Après une pause déjeuner et quatre autres heures de coure plus tard, il profitèrent enfin de la fin de journée naissante. Ils avaient terminés une heure plus tôt que prévu à cause de l'absence de leur prof d'histoire, mais s'était habituel. Elle était souvent absente. Ils trouvaient tout deux cela dommage d'ailleurs car ils l'appréciaient particulièrement. Elle semblait animée d'une passion sans égale et ça se répercutait sur chacun de ses élèves. Tous participaient et peux chahutaient alors qu'ils n'étaient pas du tout des modèles de puretés, loin de là.

Les deux adolescents partirent en direction du bois qui se trouvait dans l'enceinte même du campus et servait habituellement pour les leçons de sport. Aujourd'hui, il était vide et ils en profitèrent pour se rendre vers leurs lieux de repos préféré depuis maintenant plus de deux ans. Ethan l'avait découvert par hasard alors qu'il échappait au cour de mathématique, matière qu'il détestait particulièrement. Il fallait s'enfoncé dans le bois sur une cinquantaine de mètres puis tourné à droite et traverser un petit ruisseau. Ensuite venait le dernier obstacle et le plus épuisant, une pente de terre et de boue avec un dénivelé important. Mais le résultat en valait largement le coup car, après une seconde monté, bien plus légère, elle débouchait sur le haut de falaise d'une vingtaine de mètre au bord de la quelle trônait un grand, majestueux et puissant Chêne.

Faerya : Livre UnOù les histoires vivent. Découvrez maintenant