Chapitre 1

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Mais merde qu'est ce qu'il fout ? Je ne suis pas vraiment du style à être patient, attendre derrière un bloc de béton n'est pas vraiment ma tasse de thé, ce que je préfère moi, c'est lorsque les choses deviennent plus sérieuses, l'odeur du sang est si enivrante lorsque vous savez que c'est vous qui avez gagné.

Des phares qui se dirigent vers le bâtiment nous rappel à l'ordre.

- Ne bougez pas tant que je ne vous ai pas donné l'ordre .

Je sers la mâchoire, bien sur que j'ai envie d'aller exploser la gueule de cet homme d'affaire qui nous doit pas mal de fric, mais je reste calme, je sais que le parrain sait gérer ce genre de situation.

- Vous avez entendu ? Ne bougez surtout pas.

- Entendu Giov.

Des bruits de portières qui se referment se font entendre, je pose la main sur mon armes rangée dans son étuis posé dans le bas de mon dos près à le dégainer au moindre ordre donné par mon père. Quelque chose d'étrange attire mon attention, pourquoi le moteur du véhicule est toujours entrain de tourner ? Je regarde discrètement la scène pour m'assurer que tout se déroule sans encombres : une voiture noire est postée face à mon père, Les pleins phares m'éblouissent sur le coup et m'oblige à me remettre à couvert, bizarre, je n'ai compté que deux hommes, ce n'est pas normal...

- Giov il y a quelques choses qui cloches...

- Ne bougez surtout pas, si on est cramé on est foutue.

- Non, c'est bien ça le problème, il n'y a pas d'autre personnes que les deux gorilles Giov.

Quoi ? Et merde, après vérification je me rend compte que j'avais raison et qu'un de mes hommes aussi, c'est alors qu'une peur peu commune m'interpelle mais ce n'est seulement qu'au moment où j'entends un bruit de ferraille que je connais si bien que je comprend le poteau rose.

- PUTAIN C'EST UN PIÈGE ON FONCE !

Nous n'avons pas compris les choses à temps, je n'ai pas eu le temps de réagir et de sortir de ma planque qu'un coup de feu se fait entendre, il est à terre, l'homme qui m'a donné la vie est à terre avec une balle en plein milieu du crâne. Nous sommes tous choqué par la scène qui vient de se passer sous nos yeux, comment est-ce possible aucuns des deux hommes ne portent d'armes à la main. Qui à bien pu tirer cette balle ?

Je n'ai jamais eu autant l'envie de vomir à l'odeur du sang qui monte le long de mes fosses nasale. Une rage folle s'empare de moi, j'avance vers lui et tire sur une personnes qui s'avance vers moi, est-ce quelqu'un de notre équipe ? je n'en ai aucune idée, il faut que j'aille vers lui pour lui venir en aide même si je sais qu'il est déjà trop tard. Plusieurs personnes cris mon prénom, il faut que je les tues, ils ont tués mon père, je dois les tuer..

Nous sommes très vite pris en sandwich, Des flics débarquent de partout, sortent de leurs véhicules et nous mettent en joue, pleins de bruits sourd se font entendre auprès de nous : les sirènes des renfort, les coups de feux, les cris...

Je reconnais cet homme dès l'instant où il a posé son pied à terre, lui, l'enfoiré il a osé nous trahir... En repli par rapport au autres véhicules, les agents ne peuvent pas le voir et je pourrai très bien le viser pour lui réserver le même sort qu'il à infligé à mon père qui baigne dans son propre sang, mais je ne peux pas, c'est à moi de reprendre le flambeau et je doit protéger mon clan.

Je me penche vers mon père pour lui attraper sa main si dur pour lui enlever sa chevalière avant de murmurer quelques mots à ce dernier.

- riposare in pace .... papà

J'enfile cette bague avant de me tourner vers mes troupes pour donner l'ordre de repli et que maintenant c'est chacun pour sa peau..

- Vous connaissez les ordres ? Vous en avez tous une sur vous si jamais vous vous faites choper..

Sous son empriseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant