Chapitre 3

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Les mains dans les poches de mon pantalon noir, je passe la porte du bureau de mon père que je n'avais pas franchi depuis sa mort. Pourquoi ? Là était la question.. Peut-être qu'inconsciemment je faisais le deuil et que j'avais besoin de prendre du recul pour reprendre le flambeau..

Je laisse mes doigts glisser sur le bois parfait du bureau brillant puis regarde la coupe en verre contenant l'un des meilleurs scotch de mon père mis en vente à l'intérieur.

Le cuir du fauteuil commence à peine à s'écailler. C'est drôle d'ailleurs , en y repensant bien, avec tout l'argent qu'il disposait il n'a jamais pu se résoudre à acheter un autre fauteuil que celui là, un cadeau de sa femme dont il ne s'était pas résolu à s'en débarrasser... 

Un bip, me tirant de ma rêverie, me signale qu'une personne est entrée dans le bâtiments, un de mes homme de main sans aucuns doutes. Après m'être assuré qu'il soit le seul à pénétré ici, je me dirige vers la baie vitrée pour examiner le jardin à l'anglaise et ses rosiers dont ma mère s'occupe avec passion. Toutes ses couleurs chatoyantes son tellement belles : le rouge, le orange voire même quelques couleurs or du commun comme le bleu..

Lorsque mon homme pénètre dans mon bureau tel un loup qui poursuit sa proie je me contente de regarder la vue merveilleuses qui s'offre à moi. Ai-je peur qu'il m'attaque par derrière ? Bien sûr que non. Cette personne serai bien trop folle ou trop lâche pour faire une chose pareil.

Mon père nous a apprit à ne pas être des lâches. "Si tu dois tuer, comme le disait-il, fais le face à ton adversaire en croisant son regard et délecte toi de sa peur."

- Nous l'avons trouvée patron, plusieurs hommes la surveille pour s'assurer qu'elle ne nous glisse pas entre les doigts.

Je me retourne doucement quittant cette vue du regard pour faire face à Léonardo, ce grand brun séduisant, qui à reçu l'un des meilleures entrainement qu'il soit.

- Parfait, mais ne la touchez pas, je m'en charge personnellement.

J'affiche un sourire diabolique en me tournant vers ma baie vitrée pour reprendre ma contemplation avant que mon homme ne quitte les lieux aussi discrètement qu'il n'est rentré, je savais que je pouvais compter sur eux pour ce genre de missions. Si mes frères n'en étaient pas capables et bien personne n'en été capable..

Quelques temps plus tard, je n'ai toujours pas bougé. Les mains dans les poches de mon pantalon de costard noir je souris triomphant en voyant la capitale se plongée dans la nuit petit à petit, la lumière de la lune illumine la pièce sombre formant au sol des formes lugubre..

- Tiens toi prête signorina Capri les choses sérieuses vont commencer pour toi.

****

Le soir, installé à mon bureau de ma boîte de nuit La Maria, je fronce les sourcils tout en regardant la foule rentrer petit à petit, sous le son de Trap Queen annonçant la couleur pour la soirée, puis m'adosse contre mon fauteuil, j'avais passé le message à mon équipe ce soir c'était soirée spéciale blanche.
Rien n'est plus agréable que de regarder une gente féminine tout vêtue de blanc transparents laissant dévoiler leurs formes sous les lumières tamisées des spots. Que voulez-vous, un homme reste un homme après tout, et il me faut bien des petites décontractions pour que ma soirée soit plus distrayante.

Ma boîte accepte généralement des gens assez fortunés, Je n'aime pas avoir des petits moins que rien chez moi et les voir saccager mes affaires et foutre le bazars ? Il en est hors de question. Dans mon établissement je suis très sélectif et ne désir que des gens sains , et habillés correctement.. Si les fêtards avaient le malheur de se présenter éméchés, ou ne rentraient pas dans la catégorie de La Maria, il ne passaient tout simplement pas l'entrée..

Sous son empriseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant