Sous son emprise

Chapitre 17

Je regarde sévèrement Mario allongé au sol, son arme à la main. Je savais qui il était, une petite merde de flic qui est tombé bien bas pour accepter n'importe quel boulot pour gagner juste 100 euros de plus, et je savais très bien qu'il allait craquer, mais pas si rapidement. Je ne sais pas vraiment pour qui il travail mais je  pense que de nombreuses menaces pèsent sur lui et son choix à été irrévocable. Lorsque nous sommes au fond du puits il est bien compliqué de remonter indemne...

Que voulez-vous quand nous sommes un simple flic et que l'on traîne dans des affaires louches, nous devenons un flic ripoux et il faut en payer les conséquences.. Mais que l'on veuille supprimer sa future femme de peur de se retrouver 4 pieds sous terre est une faute impardonnable..

- Faux savoir porter ses couilles.. Dis-je à voix haute.

Et puis de toute manière celui qui doit se débarrasser de cette donzelle c'est bien une seule et unique personne : Moi. Même si en ce moment je ne sais pas vraiment ce que je veux réellement...

J'avance vers ce blond encore endormis, puis pousse l'arme au loin à l'aide de mon pied, je n'ai pas vraiment envie de me prendre une balle dans le dos lorsque je m'occuperai de la demoiselle, même si cela ne se fait pratiquement jamais dans notre monde : Tu veux tuer quelqu'un ? Met lui une balle face à lui et ne soit pas lâche.

Je me dirige ensuite vers la belle blonde, je l'observe de la tête au pied et remarque une tache de sang sur sa belle peau blanche, et merde, cet enfoiré à osé la toucher. Un drôle de sentiment s'empare de moi, je suis à la fois énervé et effrayé qu'elle soit touchée, c'est un vrai merdier dans ma tête et tout se bouscule sans cesse.

Je soignerai sa blessure plus tard, en attendant il faut que je la sorte d'ici, elle n'est pas en sécurité avec cet homme.

Après avoir récupéré quelques affaires appartenant à Celia, puis les avoir mit dans un sac de sport, je la prends délicatement dans mes bras comme une poupée de porcelaine de peur de la casser encore plus qu'elle ne l'est.

Je repasse ensuite par là où je suis arrivé, je jette un rapide coup d'oeil à ces deux gorilles étalés sur le sol. Qu'est-ce qu'ils pensaient ces deux malabars ? Qu'ils fallait montrer les dents pour effrayer les gens ? Ce ne sont que des molosses de pacotilles, un bon gros nonosse ou une petite dinde bien dodue qui se dandine devant leur yeux et ils tombe sur leurs pattes de devant en bougeant frénétiquement leur queue de gauche à droite pour qu'on leur lance leur due.

Ces deux mecs ne sont pas assez entraînés pour maîtriser un homme comme moi, un coup dans leur petit gueule et ils se retrouvent au sol à pleurnicher comme des gamins, c'est pathétique.

Ma voiture m'attends, comme je l'avais ordonné, à l'extérieur, j'ouvre les portes centralisées pour y déposer délicatement Celia sur le siège avant, je l'attache et m'empresse de faire le tour de mon véhicule afin de me placer derrière le volant. Je regarde la femme assise à côté de moi avant de démarrer à toute vitesse ma voiture de façon à me faufiler dans la circulation éclairée par les réverbères de la ville qui m'indiquent le chemin à suivre.

Une fois arrivé en bas de mon immeuble je n'ai pas besoin de klaxonner pour annoncer mon arrivée, les roues sur le gravillons et le bruit du monteur le font pour moi.

A peine ma voiture stationnée, mes hommes accourent tel des petits chiens de compagnies bien élevés .Je sors avec une allure d'Alpha et me dirige vers la porte passager pour prendre avec attention Celia qui semble toujours inconsciente.

- Est-ce que ça va patron ? Me demande l'un de mes hommes en prenant le sac de Celia et en voyant l'ampleur des dégâts.

- Oui très bien, je l'emmène dans la chambre d'amis, j'ai besoin de réfléchir à cette situation et que quelqu'un appel le médecin illico.