Chapitre 15.

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Après avoir convaincue Celia d'être montée dans la voiture, j'indique la direction de chez moi au chauffeur tout en remerciant silencieusement Mario de me l'avoir offerte sur un plateau d'argent.. J'aurais pu emmener Celia dans un petit bar à côté de chez moi, ou dans ma boîte de nuit mais je pense qu'elle a besoin de réconfort et honnêtement cela  m'arrange plutôt bien.

Le trajet se fait calmement. J'ouvre mon petit bar et lui propose un verre qu'elle s'empresse de prendre et de boire cul sec..

-Et bien je n'aimerais pas remonter cette descente à vélo..

Elle me sourit et me tend son verre de façon à m'indiquer qu'elle en désire un autre, je m'exécute silencieusement tout en regardant mon verre vide qui attend sagement que je le remplisse de son breuvage, je ne suis pas du genre gentleman d'ordinaire, mais je vais faire une exception pour cette fois ci.

Apparemment quelque chose la tracasse et j'avoue que cela m'arrange bien, se sera beaucoup plus facile pour la manipuler à ma guise dans ces conditions là.

Tout en portant son deuxième verre à ses lèvres, qu'elle boit plus calmement, elle jette un coup d'œil par la vitre de la voiture et regarde le paysage..

Je pose calmement ma main sur son genoux que je presse entre cette dernière, ce qui fit que son regard quitta la vue afin de se reporter sur moi.

- Vous me paressez soucieuse. Avez-vous un problème ?

- Non rien, tout va bien, je veux juste que l'on me change les idées.

Je lui souris et ajoute d'un air suave :

- Je peux vous changer les idées de plusieurs manières Mademoiselle...

-Je n'en doute pas une seconde ...

Quand la voiture s'arrête en bas de mon immeuble privatisé, je fais un signe bref mais sévère à mes hommes pour leur faire comprendre que s'ils tiennent à leur poste et qu'ils ne veulent pas avoir de petites traces sur leur vissages, ils n'ont plutôt pas intérêt de venir interrompre le moment que je m'apprête de passer avec Celia.

Cette dernière semble abasourdit de la scène qui se déroule devant ses yeux. C'est vrai qu'elle n'est pas au courant de qui je suis exactement, mais je suis satisfait du doute qui s'est installé en elle depuis un certains temps.

Je pose délicatement un mains dans le bas de son dos, lui sourit lorsque ses yeux apeurés me regardent, puis, d'un mouvement de tête, je lui indique la direction à prendre, tandis que je la guide grâce à ma main confortablement installée dans son dos.

C'est simple, je la veux, et je compte bien l'avoir et la briser petit à petit jusqu'à ce qu'elle m'implore de la sacrifier. Mais en attendant je vais me contenter de profiter de ce corps qui semble appétissant à point.

Je reste patient jusqu'à ce que l'ascenseur s'ouvre dans mon sas privé.

(*1) - Di qua signorina Capri

(*1) : Par ici mademoiselle Capri.

Ses iris clair me regardent avec beaucoup d'attention avant de me suivre silencieusement. J'aime voir l'effet que je lui procure lorsque je lui parle de ma langue maternelle.  J'aime les femmes obéissantes, son amie, comment déjà ? Ah oui Océane, voulait diriger, et je peux vous assurer qu'elle a très vite compris qui était le patron.

(*2) - volete un bicchiere Celia ?

(*2) : Voulez-vous un verre Celia ?

Je me dirige d'un pas décidé vers mon grand bar pour me servir mon verre de scotch quotidien tout en levant rapidement mes yeux pour regarder la petite blonde afin de voir sa réponse.

Sous son empriseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant