Chapitre 18

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Je regarde silencieusement,le sourire aux lèvres, mes meilleurs hommes tabasser cet enflure qui se trouve ici. Lorsque je l'estime assez abîmé, je fais un signe à mes hommes de cesser et d'installer confortablement son cul sur cette chaise à moitié pourrie par le temps.

Mario, qui est installé devant moi, m'examine du mieux qu'il peut de son œil le moins abîmé.. Je sais qu'il se pose des questions, mais pour l'instant c'est à lui de répondre aux miennes et je compte bien les avoirs de grès ou de force et même si je dois lui briser chaque membres un par un..

Du temp, j'en ai, Célia dort tranquillement et Liivia veille sur elle comme s'il s'agissait de sa propre fille..

Je plisse les yeux pour adapter au mieux ma vue à cette pénombre presque totale. Et bien, Il est salement amoché, je lève la tête vers mes deux hommes de mains qui en retour affiche un sourire satisfait sur leur visage, je sais qu'ils adorent tabasser les merdes et attendent avec impatience mon feu vert pour lui en remettre une.. Mais soyons sympathique.. Jouons sur deux tableaux égaux..

- Allez lui chercher un verre d'eau et un mouchoir pour qu'il s'essuie le nez il va me dégueulasser le sol...

Mario ne répond pas, baisse la tête d'un air déterminé tout en soufflant fort par le nez pour sortir des cailloux de sang noir qui s'étale sur mon sol... Il semble pouvoir encore respirer par le nez mais je sais de source sûr que son nez est éclaté rien qu'en voyant l'aspect qu'il prend au fur et à mesure des minutes qui tournent..

Quant au reste de son visage ce n'est pas la joie non plus : son œil gauche est complètement gonflé et il ne doit plus vraiment voir grand chose grâce à lui, ses pommettes sont légèrement éclatées, en fait, il pisse le sang de partout et aura une sale gueule demain matin.

Je le regarde silencieusement renifler difficilement pour retenir ses larmes. Monsieur le flic veut jouer les kaids, mais ça n'a rien dans le pantalon lorsqu'il a quelques blessures par ci par là..

Mes hommes sont de retour très peu de temps après leur départ, Mario saute littéralement sur le verre d'eau dès que Tonio le tends vers lui. Après avoir bu son verre d'eau et effacé les traces de sang sur son visage je reprends ou plutôt je commence sérieusement l'interrogatoire..

-Alors Mario, je vais répéter ma phrase de tout à l'heure : Une question une réponse. C'est bien clair ?

Son regard apeuré de savoir que mes deux hommes sont de retour croise le mien, bien il semble attentive. Je m'installe au bord de ma chaise, pose mes coudes sur mes genoux et me penche vers lui pour que nos visages ne soient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre..

- Pourquoi as tu voulu tirer sur Célia ?

Il détourne le regard dès que je prononce le prénom de la femme qui nous obsède autant l'un que l'autre, peut-être pour chercher une réponse adéquate à ma question. Je lève la tête avec un fin sourire et l'un de mes hommes de main qui lui balance une claque derrière la tête, je souffle afin de retenir ma rage qui grandit en moi... Cette histoire commence vraiment à me prendre la tête et à me faire perdre toute patience.

Je veux des réponses alors autant jouer l'une de mes meilleures cartes.

-Écoute Mario , je ne sais pas dans quoi tu trinque, mais apparemment tu es dans une sacré  merde..

Je réfléchis à ce que je peux lui dire, Je dois trouver une phrase qui pourrait le faire réagir. Puis ajoute d'une voix plus sympathique :

- On ne demande pas une gonzesse en mariage pour l'éliminer par la suite.. Alors explique moi.. Et peut-être qu'ensemble on trouvera une solution..

Sous son empriseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant