Chapitre 4

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Certaines phrases seront en italiens, rassurez-vous les traduction se trouvent à la fin du chapitre bonne lectures les loulous ;)




L'ambiance est très caliente dans la Maria, célèbre boîte de la capitale. Mario a essayé de me contacter un peu plus tôt pour pouvoir venir nous rejoindre avec quelques potes à lui mais cet idiot de DJ a décidé de monter le son à ce moment précis.

Océane est telle une petite fille qui vient d'ouvrir son cadeau de Noël en avance. Elle n'est jamais venue dans cette boîte, n'aimant pas vraiment se mélanger au beau monde comme elle le dit si bien. Mais aujourd'hui est un jour spéciale après tout : cela fait 4 mois que nous ne nous étions pas vus, étant donné qu'elle était partie je ne sais trop où pour son travail. Alors rien de mieux que cette boîte de folie pour fêter nos retrouvaille.

La voir danser, s'éclater me prouve qu'elle avait besoin de se changer les idées.. Son métier de reporter de guerre ne doit pas être tout rose tous les jours. j'avoue parfois que quand elle est de retour, après de longs mois d'absence de ces endroits où les bombes tombent à seulement quelques centimètres des gens, elle est assez mélancolique.. J'ai essayé à plusieurs reprises de discuter avec elle et encore récemment , mais comme elle me le répète si bien à chaque fois : ne mélangeons pas boulot et amitié.. Je respecte son choix, même si je pense qu'en parler lui ferai le plus grand bien...

Deux heures plus tard , je repère mon petit ami, vêtu d'un pantalon blanc et une chemise grande classe de la même couleur qui habille à la perfection son corps parfait, pénétrer dans la boîte.

- Je te jure que si tu n'étais pas ma copine, j'aurais sauté sur ton bel Apollon.. Non mais regarde moi les mecs qui l'accompagne.. Tu m'avais caché ces dieux ? Ils respirent le sexe..

Je lève les yeux au ciel face à la mine affamée de ma meilleure amie. Vraiment irrécupérable.. Ne me demandez pas pourquoi cette belle brune est toujours célibataire, c'est simple : elle ne peut pas se passer de chair fraîche.

La petite bande se rapproche gracieusement vers nous. Mon Apollon à moi enlace mes hanches et me donnent des milliers de baisers assez sensuels dans le cou.

- Est-ce que je vous ai manqué beauté ?

Pour toutes réponses, je me colle un peu plus contre lui sans le lâcher du regard, ce qui, en retour, fait afficher un grand sourire séduisant sur son beau visage.

Nous dansons au rythme de la musique, mes fesses collées contre son bassin, ses mains sur mes hanches pour me donner la cadence qu'il souhaite, sa tête dans le creux de mon cou n'en perd pas une miettes de ce qui se passe dans mon décolleter. Lorsqu'il me fait tourner, nos visage ne sont plus qu'a quelques centimètres l'un de l'autre, je m'amuse à dévorer ses lèvres du regard et de les frôler du bout des lèvres.

- Tu me rend fou Celia Capri.

- J'aime vous mettre dans cet état Monsieur Mario Bartolozzi.

Mon regard de braise et mon sourire coquin le fait très vite craquer, il finit par sceller nos lèvres pour un baiser très fougueux.

Un son que nous connaissons tous les deux si bien sors petit à petit des baffes : Magico.

Je sens son cœur accélérer sous ma main chaude posé sur son torse, ses mains me colle un peu plus contre lui et ses yeux me dévorent littéralement.

- Notre chanson, me chuchote mon amant dans le creux de mon oreille.

Je souris à l'homme qui m'a fait craquer la première fois lorsqu'il m'avait invité à danser une kizomba qui, il faut l'avouer, était sublime.

Sous son empriseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant