L'arène du chien.

Deux verres de cognac - Chapitre 5

Pendant que je suis le mec au chignon dans des longs couloirs, je décide de faire la conversation, comme disait mon père : "Si tu veux connaitre les plans de tes ennemis, tâche de t'en faire un ami".

- C'est quoi ton nom au juste ?
Ma voix était neutre. Je lança un regards à ma droite, vers l'homme avec qui je marchais depuis que nous avions quitter la chambre.

- Appelle moi Éric. Il ne me regarda même pas. Sa voix était calme et très masculine je m'en rends compte. Il est très grand comparer à moi. Je dois faire 1m65 lui au moins 1m75. Je suis plutôt petit pour un mec, mais la nature en a décider ainsi.

Super conversation au passage.

Je soupire puis on s'arrête devant une grande porte. Je regarde Éric pour l'interroger du regard. Il me jette un regards plutôt dur, j'ai l'impression qu'il est tendu. Il frappe trois coups avant d'ouvrir la porte.

Nous entrons tout les deux.

En face de moi ce trouve un bureau, derrière celui-ci se trouve un homme plutôt dans la quarantaine. Les cheveux mi-long noir. Il lève le regard vers moi, il me fixe avant de se levé très rapidement pour me prendre dans ces bras.

Je reste sans bouger, ne comprenant pas vraiment la situation.

- Que tu as grandis ! Tu es devenue un homme maintenant ! Je pensais pas te revoir ici ! Dit-il en me tenant toujours dans ses bras.

Une odeur d'eau de cologne à l'orange me vient alors dans les narines. Aucun doute, c'est bien mon oncle. Cette odeur je ne peux l'oublier. Je la sentais sur ma mère le soir quand elle venait me souhaiter la bonne nuit, un petit bisous sur la joue.

Je me souviens que mon oncle venait souvent à la maison quand mon père n'était pas là. Je savais la relation qu'il avait avec ma mère. Je savais que c'était sa faute si mon père était devenu ainsi.

Au bout de quelques minutes, il s'écarte de moi puis me souris.

- Comment tu-vas mon grand ? Comment tu as pu atterrir ici ?

Je ne pu lui répondre, restant dans mes souvenirs d'adolescent.
Il m'invite à prendre place dans un canapé en face d'une petite table basse. Il s'assit en face de moi.

Je regarde autour de moi, comme pour éviter une confrontation avec mon oncle. Je remarque d'ailleurs que Éric n'est plus là, je suis seul avec mon oncle.

- Tu as perdu ta langue Henry ?

Je me retourne vers lui.
Reprends tes moyens merde !

- Ha désolé non. Mais je comprends pas pourquoi tu es ici ?

Il ricane quelques seconde avant de sourire.

- Je suis chez moi quelle question. C'est moi qui me demande ce que tu fais ici ? Tu sais où tu es au moins ?

- Oui, à la GameHouse.

Son sourire disparu.

- Je suis désolé, j'aurais dû venir te voir après la mort de mon frère et de ta mère. Mais il faut dire que tu m'as pas laisser le temps vu que tu as disparu peu de temps après ton arrivée en famille d'accueil.

- C'était pas ma place.

- Je sais bien. Je te connais bien d'ailleurs je sais pourquoi tu avais fais cette couleur de cheveux rouge sur tes cheveux noir. Tu voulais faire enrager ton père, je me souviens que...

Il ne cessait de parler, je ne l'écouter plus. Il ne sait rien de moi. Il ne sait que ce que ma mère lui à dit de moi.
Mon père m'a toujours dit que son frère était un manipulateur. Qu'il savait comment arriver à ses fin. Comment il arrive à contrôler les autres.

Je le coupa dans sa narration pour avoir enfin des réponses à toutes ces question que je me pose.

- Pourquoi mon père n'a pas interdit ceci ?

Il semble choqué que je sois autant direct. Il se leva, il alla dans ce qui semble être sa réserve d'alcool.
Il sert deux verres de cognac À son retour il déposa un verre devant moi.
Nous nous fixons alors dans les yeux.

- Je pense pas que tu es prêt pour entendre ça Henry. Je vais te renvoyer dans ta famille alors...

-Non !

Mon oncle me regarde assez troublée au vue de ma réponse. Mais je ne baisse pas les yeux et l'affronte du regards.

- Si je gagne la GameHouse, tu répondra à toute mes question ?

- Voyons Henry tu n'y pense pas ! Tu veux mourir ?

Je me lève, je prends alors une grande respiration.

- Si je meurs, ça voudra dire que je ne suis pas digne de connaître la vérité. Alors accepte le marché mon oncle. Qu'es que tu risque au finale.

Il se lève lui aussi à son tour en colère.

- De voir mon neveu mourir ! Voilà ce que je risque ! Alors maintenant arrête de jouer ton enfant gâté, je te ferais transférer à ta famille d'accueil le temps que tu te calme. Puis ensuite je te reprendrai chez moi, dans ma seconde maison.

- Mais mon oncle !

- Je veux rien entendre Henry. Discussion close. Éric entre !

Eric ainsi que quelques hommes assez costaud entre dans la pièce. Je regarde baisse alors le regard. "Enfant gâté" tu dis mon oncle. Je te vais te prouver le contraire, attend bien ce jour.

Je ne jette aucun regard à mon oncle puis me dirige vers la porte de sortie du bureau où les hommes et Éric m'attend pour me remettre dans cette chambre, en attend le prochain bateau pour me ramener dans la famille d'accueil.

En sortant de la pièce pour aller dans ma chambre j'aurais juré entendre du verre se briser, aurais-je mis mon oncle en colère ?