Chapitre 4 : Agression

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Jade et Nala dorment dans la chambre d'à côté.

Il n'y a aucun bruit, elles sont sûrement en train de dormir.

Je sens mon coeur battre anormalement vite. Ça résonne dans mes oreilles.

Je me retourne et me retourne.
Le sommeil demeure introuvable.
Encore.

Je regarde l'heure, il est vingt-trois heures.

Je soupire, je déteste les insomnies.

N'y parvenant plus je me lève et ouvre la fenêtre.

Je pousse les volets et m'installe sur le rebords de ma fenêtre.

Les jambes pendantes dans le vide  (ma chambre est au premier étage) je lève la vers le ciel et admire les étoiles.

J'ai toujours aimé les étoiles.

J'avoue que je pourrais passer des heures à les regarder, comme si elles étaient plus que boules de feu à des millions de kilomètres.

J'admire la nuit noire dans le froid de l'hiver lorsque j'entends du bruit venant du couloir.

Je retiens ma respiration afin que la personne ne rentre pas dans ma chambre.

Si un de mes parents me voit ici, je risque gros.

Malheureusement la poignée se baisse et la porte s'ouvre. Je me calle contre le bord en espérant  être inaperçue.

C'est pitoyable.

J'entends des pas.

Je n'ose pas me retourner.

Les pas se rapprochent et s'arrêtent.

Je sens quelqu'un juste derrière mon épaule.

- Adieu Namy, comme tu vas nous manquer, susurre une voix à mon oreille. Tes amis vont avoir du mal à vaincre la guerre sans toi, comme c'est dommage. Mais votre race doit mourir, à commencer par toi.

Deux mains empoignent mes épaules et me poussent en avant.

Ainsi, je tombe du premier étage.

La chute est courte.

J'atterris à plat ventre, ma tête cogne le sol, j'ai le souffle coupé.

Ma vue danse quelques secondes jusqu'à que je réalise se qu'il vient de se passer.

Quelqu'un...m'a poussé...
Quelqu'un veut ma...mort
Et cette personne est chez moi...

Ni une, ni deux, je me relève, et cours dans la rue d'en bas de chez moi.

Paniquée, je n'ai aucune idée d'où aller.

Il y a des pas derrière moi, la personne me suit.

J'ai trop peur pour me retourner.

Je slalome entre les maisons et cours dans les jardins de ces dernières, mais rien n'y fait.

Mon agresseur est toujours à ma poursuite.

Je repense à ce que je viens d'entendre.

"Adieu Namy", cette personne me connais...

"Tes amis vont avoir tu mal à vaincre la guerre sans toi" toujours une histoire de guerre...

"Ta race doit mourir" ça va bien plus loin qu'une blague...

Je risque un coup d'oeil en arrière.

Je ne vois qu'un morceau d'ombre.

C'est sûrement une fille car je peux apercevoir quelques mèches de cheveux longs.

Namy & NalaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant