PROLOGUE

190 19 45
                                    

« I L    P L E U V A I T »

Ce jour-là il pleuvait des cordes, des milliards de gouttes scintillantes venaient s'écraser sur les routes goudronnées. D'un côté, la mer de Chine Orientale, de l'autre la Corée du Nord et au centre de tout ça, Séoul. Cette ville magnifique, gigantesque et emplie d'histoires du passé.

Ils étaient considérés comme les élus, les passeurs de la culture. Grâce à eux le territoire n'avait jamais eu autant de touristes, autant de popularité. Tout le monde venait admirer et visiter le pays qui avait fait naître la pop Coréenne.

Ce style musical qui pour d'innombrables personnes représentait tout.
Une vie à tout apprendre sur ces Idoles ;
Un rêve de vouloir les rencontrer ;
Une passion entière qui leur est dédiée.

Mais le changement fut radical et sans attente.

La nouvelle avait été un choc pour les autres pays, mais elle était encore plus difficile à avaler par les habitants de Corée du Sud.

Comment en étaient-ils​ arrivés là ?

Un simple matin, un simple jeu, un simple accident et une simple mort.
Tous se sont révoltés contre les paillettes qu'ils admiraient tant avant. Celles qu'ils aimaient suivre, écouter et regarder. Celles dont ils étaient tellement fiers.

Mais tout change, tout n'est qu'au départ poussière et redevient poussière, devenait inévitablement un flot de cendres, qui après avoir était soufflé par le vent disparait à jamais.

Ils pensaient être à l'abri, sous le feu des projecteurs, choyés par des milliards de personnes. Ils croyaient que leurs actes n'avaient aucunes conséquences.
Ils avaient tort et aujourd'hui, ils ne sont plus rien, seulement de ridicules proies face à d'horribles prédateurs prêts à tout pour s'emparer d'eux.

Ces mêmes prédateurs étaient leurs plus grands fans, ceux qui les ont menés vers la victoire, la popularité et la gloire.
C'est alors qu'ils ont tout perdu.
Leur    vie,
Leur    bonheur,
Leurs  amis,
Leur    famille
Et leur
« G l o i r e ».

Ils étaient entrainés à danser, chanter, sourire et cacher leurs faiblesses, mais pas à
« ça ».

Pas à se cacher, se battre et s'aider...
Ils ne connaissaient rien de ce monde. La peur du changement, la terreur du lendemain, la peur de 
« M o u r i r ».

Comment un jour auraient-ils pu imaginer qu'ils vivraient l'enfer sur terre ?

Comment auraient-ils pu prévoir que tout leur monde allait se casser littéralement la gueule, et tout ça à cause d'une seule personne.
Une seule et unique personne, de centaines de fautes, d'une chaîne d'information et d'un manque intolérable d'égalité.

Le feu n'a besoin que d'une étincelle, que d'un seul coup de vent pour raviver la braise qui à elle seule a le pouvoir de dévaster une forêt entière. Et une fois lancé il est presque  
« impossible »
de l'arrêter.

Cette rage et cette obsession de vouloir la
« V r a i e    J u s t i c e »
Ont tout ravagés, ont tout détruit.
Le peule a tout détruit.

Oui, ce jour-là il pleuvait, mais cette pluie n'a pas empêché le feu de se propager à travers tout le pays.

Une Nouvelle Ère - BTSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant