CHAPITRE 1

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« " J U G E M E N T " »

La loi.

Les Idoles n'en avaient pas connaissance comme le reste du peuple car ils faisaient parti des privilégiés. Ils sont les rares personnes qui avaient le plaisir de jouir d'une immunité et d'une protection totale, tout ça grâce à de fortes sommes d'argent.

Pourtant, ils savaient que sans leurs fans pour les soutenir ils ne seraient R I E N. Et à force d'être idolâtrés, ils l'avaient complètement oublié.

Tout avait réellement commencé un jeudi après-midi. Le tribunal était rempli à craquer de journalistes, de tout le gratin de Séoul et de fans qui, malgré la sécurité, avaient réussi à pénétrer dans l'enceinte du bâtiment.

Tout ce monde était là pour le très célèbre Seungri, un des membres du groupe le plus connu de Corée : BIGBANG.

Le procès se tenait depuis deux bonnes heures, chacune des deux parties avait eu le droit à sa défense. Le juge reposa une dernière fois la question qui brûlait les lèvres de tout Séoul.

-Monsieur Lee Seung-Hyun. Je vais répéter une dernière fois le chef d'accusation. Vous êtes accusé d'avoir commis des attouchements sexuels sur cette femme ici présente, Mademoiselle Cho ShinHee.

Le juge marqua une légère pause et ses yeux qui étaient posés jusqu'alors sur Seungri bougèrent lentement pour regarder une femme assise à l'opposé de l'accusé.

-Monsieur Lee, reconnaissez-vous les faits qui vous sont reprochés et avez-vous quelque chose à ajouter pour votre défense ? Il dévia une nouvelle fois son regard vers Seungri.

L'intéressé se leva pour faire face au juge. Après avoir correctement replacé sa cravate il commença à parler d'une voix calme et passive.

-Cette femme ici, est une fan. Comme je l'ai dis plus tôt et à plusieurs reprises, elle m'a suivie alors que je marchais tranquillement dans les rues de Séoul. Avant tout, je pense pouvoir porter plainte pour harcèlement. Ensuite, étant une bonne personne, je n'ai pu me résoudre à la laisser seule en pleine nuit. Je l'ai donc invitée à entrer chez moi. C'est en étant totalement lucide qu'elle a accepté, en aucun cas je ne l'aurais forcée. Je lui ai proposé un jeu qu'elle a accepté encore une fois. Il se racla la gorge avant de parler plus fort. Monsieur le juge, cette femme était consciente et volontaire au moment des « faits » qui me sont reprochés.

Heureux de sa longue tirade, l'homme s'était de nouveau assis avec un faux sourire bienveillant sur ses lèvres. Tout le monde dans la salle savait qu'il était faux, que tout ce qu'il avait raconté n'était que mensonge. Et tout le monde était au courant des nombreux pots-de-vin que les Idoles ou les agences elles-mêmes versent aux femmes et aux hommes influents qui pourraient leur apporter une protection supplémentaire. Des enveloppes blanche semblables à des centaines d'autres, pourtant remplies de bouts de papiers qui attirent la convoitise de beaucoup.

Certaines personnes étaient prêtes à verser de fortes sommes pour être libre.

Mais personne n'avait eu le courage de l'annoncer de vive voix.

- Et bien, je pense que nous avons assez débattu. Les jurés, les assesseurs et moi-même allons à présent nous retirer afin de discuter et d'annoncer un verdict.

Les jurés constitués de quatre femmes et cinq hommes se levèrent ainsi que le juge et ses assesseurs. Ils quittèrent doucement la grande pièce et ensemble, ils pénétrèrent dans une arrière salle. Quant aux personnes venues assister au procès, ainsi que la victime et l'accusé, ils étaient restés là assis à attendre que la discussion se termine.

Une Nouvelle Ère - BTSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant