Hopeless

Chapitre 4 : Escapade Nocturne.

07 Juin 2023.
Pdv de Cassie.

Des branches se brisent et me sortent de mon sommeil.
Je croit distinguer des bruits de pas, provenant de quelques dizaines de mètres tout au plus.
J'essaye de distinguer une silhouette, un militaire cherchant dans la forêt et nous ayant vue nous enfuire ?

Impossible personne n'a pu nous voir.

Un animal quelconque tel qu'un cerf ou même un sanglier ?
Eva et moi en avons vue des dizaines durant nos expéditions clandestines, mes parents n'ont jamais été au courant que nous marchions à travers la forêt au lieu de dormir au chaud dans notre lit.
Encore une fois je suis persuadé que non le pas et trop lourd et les bruits trop fort pour que ce soit un animal, bien plus discret à mon goût.

J'en arrive à une seule conclusion, serais-ce quelqu'un comme nous qui a compris la gravité de la situation et échappé aux militaires ?
Ayant fuit devant l'oppression et dans la peur, il est probable que d'autres ai également pris cette initiative.
La forêt étant le seul lieu capable de nous apporter un sentiment de sécurité désormais.

Je cherche un indice supplémentaires en me glissant près de la fenêtre mais je ne vois qu'une silhouette trouble. Forme vague d'un homme de grande taille disparaissant à mesure que les rayons de la lune ne reflètent plus sur lui.
Il avait l'air plutôt jeune, vue le pas actif qu'il avais environ notre âge, voir plus.

Je ne réveille pas Eva et me réinstalle silencieusement sur le matelas, sans réussir à trouver le sommeil.
Je ne veux pas l'effrayer davantage elle qui est déjà tant stressée ne serai ce que pour aller voir un professeur, ou même pour parler à un inconnu. Je vais la protéger coûte que coûte contre cette menace dont j'ignore encore tout, mais qui me glace le sang.
Je tourne en rond comme un lion en cage, trop de questions se posent dans ma tête sans que je puisse y répondre.

Je fini par me dire qu'une petite marche nocturne ne me ferai pas de mal histoire d'en savoir plus sur ce qui se trame ici.
Je laisse alors une lettre à Eva en disant que je vais marcher.
L'air est frais en cette nuit d'été, c'est très agréable, j'en oublie presque tout le reste. Je marche le plus silencieusement possible jusqu'à la lisière de la forêt.

L'air s'humidifie à mesure que je pénétre dans les rues. Un vent moite me parvient et aucune lumière y compris celle de la lune n'éclaire les maison et autre immeubles.
Tout est barricadé on se croirait réellement dans un film apocalyptique. Rien ne bouge tout est suspendu dans le temps. Seul quelques feuilles glisse le long des rues pavé.
Je me dirige d'instinct vers la supérette du coin, nous somme dans un quartier où des personnes au revenu moyen vivaient, étant en périphérie de la ville les bâtiments ne sont pas très nombreux. bon nombres des personnes qui vivaient ici étaient au lycée avec moi.
Je ne peux m'empêcher de penser à ce qu'ils sont devenus... Les militaires les on t-il trouver et dans ce cas que sont ils devenus ?

Je repousse cela le plus loin possible et me concentre sur la supérette, que je vois apparaître au loin. Elle aussi barricadée de partout, je soupire silencieusement et cherche un moyen d'entrer. Par la porte ? Je ne peux pas elle est fermer, recouverte de plusieurs épaisseurs de planches, même si je parvenais à les enlever cela ferai trop de bruit et serai trop voyant demain.

Hum ... La porte de derrière dans une petite ruelle sombre ... Je n'aime pas cet endroit il y règne un climat de peur constante en moi, on avais l'habitude de se regrouper ici avec quelques amis avant tout cela, je me souviens lorsque nous faisions trop de bruit, du gérant qui nous courait après pour nous dire de ne plus revenir, tout ses souvenirs me rendent nostalgique et d'autant plus que je suis seule, je n'aime pas ça j'ai toujours eu l'habitude d'être entourer.
Je m'y dirige toutefois, j'ai besoin de plus de provisions si je veux espérer tenir longtemps sans ravitaillement.

Au fond de la ruelle semi éclairée par les frêles rayons de la lune, j'aperçois enfin la porte. Je crois distinguer les mêmes planches qu'à l'entrée principale, et je souffle d'agacement.

Il faut que je rentre dans ce foutu magasin ... Aucune autre entrer n'est possible pensais-je. Peut être qu'il faut que j'aille à un autre magasin ou dans une maison ce serais plus discret.
Perdu dans mes pensées je n'écoute plus le reste.

" - Eh toi qu'es ce que tu fais là ? Crie une voix grave "

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Qui cela peut-il être ?
Cassie est-elle en sécurité ?

J'espère que ce chapitre vous aura plus n'hésitez pas à donner votre avis ! 👾