Chapitre 11 : Confinés.

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10 Août 2023.
Pdv d'Ethan.

Après l'incident que nous avions eu durant la nuit, nous avons décider de nous reposer et de ne plus nous éloignez du camp.
Quatre semaines se sont donc écoulées entre le moment où Cassie et moi avons raconter notre nuit à Eva jusqu'à aujourd'hui.

Pendant ce temps nous avons surtout refais quelque mur, la porte ainsi que nos dortoir. Par peur qu'un événements tel que la dernière fois ce reproduise. Eva et la personne la plus affectée par les événements non pas de la nuit mais en général, j'ai l'impression que la situation la rend instable. Malgré le fait qu'elle soit restée en sécurité, je pense que sans personne avec qui rester et partager ses angoisses elle deviendrai folle.

" - Ethan ? M'interpelle Cassie soudainement.

- Oui ?

- Tu crois pas qu'on devrait se bouger et savoir ce qu'il se passe vraiment au lieu de rester ici comme des animaux apeurés ? Dit-elle une pointe d'amertume dans la voix.

- Oui mais le problème c'est que Eva se retrouverai toute seule.

- Reste avec dans cas mais moi je vais mener mon enquête. Maugre t-elle.

- Hors de question que tu sorte seule !

- Alors quoi tu vas nous garder ici bien sagement en attendant que le monde tombe dans le chaos ? Qui sais combien succombe de cette maladie chaque jour ! Crie Cassie.

- Je veux pas qu'il vous arrive quelque chose à l'une comme à l'autre c'est tout.

- Dans ce cas reste avec Eva et protège la, je reviens bientôt. Dit-elle en se dirigeant vers la porte un sac sur le dos.

- Dis moi au moins où tu vas ! Criais-je.

- En ville. "

Sur ses derniers mots je la regarde partir, j'ai un poids au coeur. Je veux courir, la rattraper mais mes muscles me le refuse; elle a fais son choix.
Le même poids que lorsque que j'ai appris la disparition de mes parents. Sans doute un sentiment d'abandon et chaque mots de sa fuite reste encrer en moi comme si j'étais le seul et unique objet de celle-ci.

" - A bientôt ! Criais-je. "

Point de vue de Cassie.

Au fond la seule chose qui nous maintienne les pieds bien encrés au sol c'est la raison. En s'enfermant dans une bulle on oublie cela, on oublie les atrocité du monde et on en oublierai presque l'existence des autres.
On se construit un monde idyllique sans penser au chaos qui règne dehors.
La raison nous permet de sortir de notre zone de confort parce que nous savons que nous avons une place à jouer dans ce monde, nous avons le pouvoir de changer les choses.

Il me reste encore une carte à jouer.

Je ne veux pas mourir tapis dans l'ombre, la forêt m'avais manquer l'air est frais et les feuilles commencent à se colorer.
La seule chose qui est déstabilisante est le calme, si bien que chacun de mes pas résonne dans le vide dans une répétition infini.
Je marche dans une direction précise, mon plan je l'ai en tête. Des jours qu'il se tisse silencieusement dans ma tête, ayant pris tellement de place que rien d'autre ne me préoccupais.

A la lisière de la forêt je me stoppe et monte dans un arbre avant de passer à l'action.
Ce qui me frappe immédiatement c'est l'odeur de sang qui flotte dans l'air comme flotterais une brise d'été.
C'est que en plus d'un mois les choses ont bien changer ici, et même si je m'étais promis de ne jamais y retourner je me doit de le faire. Je descend puis arpente les rues silencieusement et à l'affût du moindre bruit avant de me diriger vers une des tour se trouvant au centre ville, culminant à une soixantaine de mètres maximum, et commence mon ascension jusqu'au sommet.

De là, je vois toute la ville, à la recherche de mouvement je tombe sur un homme je dirais à une centaine de mètres de l'endroit où je me trouve. En descendant je prend la temps de monter sur le toit le plus proche de l'endroit où il se dirigeais. Et j'observe, chaque geste, expressions du visage, des petits détails que je note dans un carnet.
Avant de me diriger, lorsque le soleil commence à décliner, vers une de nos plate forme la plus sécurisée, pour la première nuit en solitaire depuis le début de la catastrophe.

Une nuit qui s'annonce très longue.

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