Chapitre 13 : La Proie Chasse.

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11 et 12 août 2023.
Pdv de Cassie.

Je ne suis pas courageuse, je ne l'ai jamais été, je fuis ce qui ne peu pas être combattu.
Alors pourquoi est-ce si différent aujourd'hui ? Car je sais qu'on a une chance. Je sais qu'il y a un espoir quant à notre avenir, on peu survivre si on s'en donne la peine.
Il suffit de ce dire que l'on a plus rien à perdre, il reste une dernière chose que je peu faire pour alléger ce monde du poids important qui pèse sur lui.

Cette nuit là, le temps a été si étendu et le silence si pesant que même les étoiles paraissaient briller moins fort, comme si elles avaient perdus la force de vivre, ou bien m'avaient elles données leur force pour pouvoir affronter cela toute seule ?

J'ai rempli mon abris de fortune de tiges de bois de toute sortes, que j'ai prise sur quelques arbres qui me paraissaient correct. Quel est le meilleur type arbre pour un arc ?
A vrai dire je n'en ai aucune idée, mon père, lui le savais.

Il me manques, j'aimerais qu'il sois là, mais je ne doit pas être triste pour autant, il voudrais que je continue à me battre.
J'ai pour cela la nuit entière pour répondre à mes questions concernant les arcs, et toute la journée de demain pour le fabriquer.
A l'aube je sais quel arbre est le bon et commence ma recherche. Je trouve un grand noisetier dans une clairière éclairé par les rayons du soleil. Parfait je vais travailler ici, j'ai un bon mètre de corde de chanvre trouvé au magasin dans les premiers jours de la catastrophe avec Ethan, ce qui est parfait. Je passe donc ma matinée et une bonne partie de l'après midi à confectionner et tailler mon arc.
Ayant seulement un couteau la tâche a été longue mais le résultat est satisfaisant.
Je me crée une bonne vingtaine de flèches et me voila parée. Je passe la fin de ma journée entre les bois à tirer, encore et encore jusqu'à ce que le soleil décline, m'obligeant à quitter ma clairière pour un endroit plus sûr.

Je m'endormis des idées plein la tête et le réconfort d'avoir quelque chose pour me protéger, comme si cet arc était sans aucun doute,
ma délivrance.

Vous savez ce qui est beau avec le chant des oiseaux ? Quel que soit la torpeur dans lequel le monde ce trouve ils ne s'arrêtent jamais de chanter.
Soudainement, à travers la rosée matinale et le chant des oiseaux, je pense au carquois et aux vêtements de chasse de mon père chez moi, j'en aurais réellement besoin, mon arc fera l'affaire un temps mais il me faut aller en chercher un plus performant, et le seul moyen pour moi de survivre, est d'être équiper au maximum.
Car le magasin qui autrefois vendais cela est bien encrer au centre ville, et dieu seul sais pourquoi les créatures aimes cet endroit.
Alors je sillonne les rues, avec ma destination immédiate en tête sans réellement penser au danger et après cela un défi de taille a relever.
Et j'espère être à la hauteur de ce dernier car il n'y a pas de retour en arrière possible désormais, je me l'interdis.

Pdv de Eva :

Je regarde l'horizon en attente d'une réaction de sa part, l'air frais cogne contre mes joue, je finis par le regarder.
Il hausse un sourcil mais n'ajoute rien de plus.

" - Je suis stupide c'est ça ? Soupirais-je.
- Tu n'est pas stupide, c'est juste que je trouve ça étrange de ta part de vouloir soudainement combattre.
- Je ne veux pas combattre.
- Alors qu'est-ce que tu veux ? Dit-il en plongeant son regard doré dans le mien.
- Je veux juste qu'on me donne une chance.
- Eva, je comprend pas ... "

Je m'emporte.

" - Mais c'est simple, je ne veux pas combattre, je veux devenir assez forte pour pouvoir combattre. Je ne le serais jamais totalement alors pourquoi ne pas essayer de l'être au moins un peu physiquement ? Je suis tannée d'être un poids pour vous tous. Dis-je euphoriquement.

- Tu n'est pas un poids pour moi.
- Tu n'a jamais été un très bon menteur Ethan. Soupirais-je.
- Je veux juste te protéger. "

Il se lève et me prend dans ses bras, je trouve ce geste si soudain et inattendu que mes muscles se crispent, ma respiration se coupe. Puis soudain je me sens réellement en sécurité et cela pour la première fois depuis le début de la catastrophe.
Alors je le sers fort contre moi et je m'y accroche comme à une bouée de sauvetage. Car au fond c'est ce qu'il est, il est es la personne qui me fait garder la tête hors de l'eau désormais.
J'enfouie mon visage dans son cou et soupire de soulagement. Je l'entend rire, il s'écarte lentement, dépose un baisé sur mon front, puis se lève et me tend un couteau.

" - Et bien commençons. Dis-il tout sourire "

Cela faisait bien longtemps que la joie ne c'était pas insinué en moi, et une éternité que l'espoir ne c'était pas invité dans mon esprit.

Alors je relève la tête et lui rend son sourire.

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