Hopeless

Chapitre 16 : Espoirs Enfouis

16 août 2023.
Pdv de Cassie.

Il y a des choses qui nous apparaissent au moment où on en a le plus besoin, même si on ne les cherchaient pas spécialement.
C'est elles qui nous offrent le plus de possibilités. C'est juste à nous de discerner si elles en valent la peine.
Allons nous nous battre pour quelque chose dont nous ne connaissons rien ?

Le vent frappait encore le creux de mon cou. La lune brillait de miles éclats contre mon katana. Le temps paraissait si étendu et en même temps si étrange, jamais je n'avais eu autant de sentiments contradictoires à la fois. L'espoir et la méfiance. L'étonnement et la peur.
La lame tendu, face à ce visage inconnu.
C'était une nuit qui aurait dû être comme toute les autres, enfin pas tout à fait, mais ce soir tout était différent.

74 jours, 1776 heures, 106 560 minutes.

C'est le temps qu'il m'as fallu pour réaliser que je n'étais pas seule face à tout cela.
Et même si mes amis me manquaient terriblement, j'ettoufais. Notre façon de fonctionner losque nous étions tout les trois m'avais apeuré au lieu de me rendre forte, soumise au lieu de me rendre maître de moi même.
Je ne leur en voulaient pas, je reviendrais.

Quand il sera temps.

j'avais besoin d'une autre forme de force, de courage, d'action. Je ne le savais juste pas encore tout à fait, à ce moment là.
Même si c'était la raison de mon départ du camps quelques jours plus tôt.

J'avais besoin de faire face, et qu'on me face ouvrir les yeux. Mais en les quittant je pensais le faire seule, au fond je n'y croyais pas.

Elle était devant moi, ses yeux verts me fixaient d'une lueur inconnu, une lueur que j'ai mis du temps à décrypter, mais qui aujourd'hui a pris tout son sens.
Elle avait des dreads d'un roux brillant attachés en un chignon désordonné sur sa tête.

Ses bras étaient recouverts de tatouages grisés par le temps, remontant dans son cou. Contrastant avec son visage blanc et froid comme la neige. Avec un teint aussi pur que de la porcelaine.
Mais ses yeux, ses yeux ont captivé mon âme et glacé mon sang.

À ce moment là, j'aurais du être effrayé. Peu être même aurai-je dû partir, fuir comme je l'avais toujours fais.

Mais je voulais savoir qui elle était.
En réalité je voulais tout savoir. D'où elle venais, comment elle avais survécue tout ce temps, était-elle seule. Mais la question la plus importante :

voulait-elle m'aider ? Ou me tuer ?

Comment discerner l'ennemi de l'ami ?
L'instinct, lui, redevenu bestiale me poussais à lui trancher la gorge.
Comme je l'avais fais quelques temps plus tôt avec l'âme égaré du magasin d'arme. Et toutes celles qui avaient croisées ma route dans la journée.

"C'est une des leurs" me criait-il. A la limite de la folie.

L'instant semblait durer éternellement.
Mes yeux encrés dans les siens, et ses yeux dans les miens.

Elle finit alors par dire:

" - On ne t'as jamais appris à ne pas te promener toute seule la nuit ? "

Sa voix était neutre, mais pas froide. En fait elle était chaleureuse malgré elle. Mais ses yeux eux, étaient d'un vert orageux, vibrant.
Je ne comprenais pas pourquoi elle me disais cela. Comment pouvait-elle savoir que j'étais seule.

" - Je te retourne la question. Ai-je finis par dire plus froidement que voulu, visiblement irrité par sa question.

- Mais je ne suis pas seule. "