Chapitre 15 : 2ème Chance.

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15 août 2023.
Pdv de Cassie.

Quels sont les choses qui nous parviennent encore lorsque nous mourrons ? Est-ce que tout est noir ?
Ou nous reste-t-il des fragments de mémoire, des petits morceaux de la vie que nous avions mener aussi futile, qu'elle avait pu être.

Le froid s'engouffre en moi comme une tempête glaciale, j'ai du mal à savoir si c'est mon esprit qui a froid, ou bien mon corps.
Mes yeux me brûlent dans un contraste terrifiant.
Et enfin j'arrive à les ouvrir, tout est flou, la lumière est d'un bleu intense.
Je ne croit pas être morte, je suis au même endroit, sur le sol froid du magasin d'armes ou mon père avais l'habitude d'aller.
Ma vision m'apparaît plus nette désormais, la lumière baisse, la lune éclaire les petit morceaux de verre répandus sur le sol, comme des millions de petites étoiles descendu sur terre me secourir, flottant sur un lac d'eau transparente. Les mêmes que j'avais pu observer dans le ciel.
Je suis apaisé, l'espace d'un instant j'oublie tout, j'en oublie même ce pourquoi j'étais venue ici.

J'approche ensuite la main de mon visage et je prend peur, elle est couverte de sang. Les étoiles cri à l'aide, ce n'est pas de l'eau qui ruisselle au sol mais bien du sang, rouge écarlate.
J'aperçois un corps un peu plus loin dans l'ombre. Je recule sur les mains jusqu'à ce que le mur m'en empêche.
Dehors les créatures anéantissent le silence qui m'apaisait avec leurs cris.
Je respire bruyamment sans réussir à reprendre mon souffle.

Et j'attend, des heures, que le soleil me donne un peu de réconfort, qu'il puisse réchauffer ce qui s'offre devant moi. Une impression soudaine que la vie a quitter mon corps des heures durant, je ne suis pas capable de bouger, mes muscles me le refusent, mon cerveau crie à l'aide.

J'attends le soleil ou bien la mort ?

Et quand il arrive enfin, il éclaire le spectacle macabre dont je suis l'auteur.
Et puis la raison me reviens comme si quelqu'un avais actionner un petit bouton au creu de ma tête, la force renaît en moi.
Je lève mes deux petites mains pour qu'elles soient à vue, elles sont rouge. Tout me cris de fuir mais je n'ai pas peur, alors je me relève.
Difficilement, mon corps se tort de douleur. Je m'empare d'un couteau et me dirige vers la remise avec la lampe torche. Elle est vide, le corps de l'âme perdu que j'ai libérer gise à mes pieds. Il n'a plus de tête, et rien n'a plus de sens.

Comment est-ce qu'on en est arriver là, dis le moi ?

Mais personne ne réponds.

Je rassemble tout ce dont j'ai besoin et une fois sur le point de me dégager par la trappe, quelque chose m'en empêche.
Le katana, il m'as sauvé la vie.
Alors je le saisi, la lame argenté reflète la lumière et je m'aperçois, je me fais peur, le visage ensanglanté, les traits tirés, le visage d'une innocence arrachée.

Je souffle et repart par la où je suis venue.
Aucune once de peur ne coule dans mes veines et à travers les rue, je me fraye un chemin, la lame de mon sauveur brille à tout vas, le soleil exécuté son ascension dans le ciel. Et le sang coule, je veux qu'ils meurent tous. La seule chose qui me parvient est les corps des morts-vivant qui tombent à la force de ma lame.
Le soleil tape sur mon crâne.

Je leurs en veux, à tous, d'avoir rendu ma vie ainsi. Je veux qu'ils s'en aillent.
Que les images disparaissent et la douleur avec.

La rage déforme tout et mon monde tangue frénétiquement, à la même allure que bat mon cœur.
Et puis tout lâche, mes genoux s'écrasent au sol, et je regarde le ciel.

Il fais nuit, déjà.

Les étoiles brillent si fort ce soir, mon cœur se sert, je pense soudainement à ma famille. Ma mère, mon père et puis Tom, les larmes me montent au yeux et pour la première fois depuis l'arrivée de l'épidémie dans notre vie, je les autorisent à tomber.
Elles dégringolent le long de mon visage et s'écrasent au sol. Se perdant dans les flaques bleutés de la route, les étoiles brillent d'une lumière écarlate.
Elles me crient de partir mais je n'écoute pas.

Je pleure ma famille que je n'ai pas pu sauver, je pleure mes amis que je n'ai pas su écouter, je pleure ma vie que j'ai finis par perdre et je pleure mon innocence, que la mort m'as pris ce soir.
Le reflet de mon visage meurtrie dans la flaque d'eau me rappelle que je suis encore en vie, la mort ne m'as pas emmené ce soir.

Il n'est pas encore temps.

Perdu dans la contemplation des milliers d'étoiles au sol je n'entend pas les pas se rapprocher de moi.
Et deux pieds finissent par se retrouvés dans mon champs de vision, je me relève dans un élans d'euphorie et brandi mon katana.
Mais cette âme là, n'est pas une âme égarée, ses yeux brillent de la même lueur que les miens.

Pdv de Eva.

La chaleur du soleil tape contre mon dos, quelques mèches rebelles tombes sur mon frond. Les yeux fermés, les sourcils froncés je me concentre, je prend une grande inspiration. Puis j'ouvre les yeux et lance mon couteau.

" - Non mais c'est pas possible Eva ! S'écrie Ethan."

Je le regarde avec incompréhension, mes sourcils se froncent une nouvelle fois.

" - Quoi ? Je suis si nul que ça ? Dis-je en soupirant.

- Tu te moque de moi j'espère, tu tire et ne regarde même pas ou ça atterris ? C'est pas comme ça que je t'ai appris à te battre Eva. "

Je tourne la tête vers la cible, le couteau à enfoncé sa lame en plein cœur de cette dernière.
Je tourne la tête vers Ethan et hausse les épaules.

" - Juste un coup de chance, laisse moi réessayer. Dis-je calmement. "

Je retourne mon visage en direction de la cible.
Nous somme dans une clairière, de gros rochers. Permettant aux cibles de tenir et un vent frais et agréable nous chatouille la peau.
On se croirait presque en vacances, lorsque nous allions nous promener avec Cassie.
Nous nous installions près d'un étang plus loin, les pieds dans l'eau et nous rigolions.

Nous étions heureuse, nous étions ensemble.

Je décroche mon couteau de la cible et le saisi puis me replace.

Je prend une grande inspiration puis tire.

Encore une fois le couteau atteint le centre de la cible.
Je me retourne vers Ethan en souriant.

" - pas mal la débutante, tu est prête.
On vas pouvoir passer à l'étape suivante.”

Me dit Ethan une pointe de mystère dans la voix.

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