Chapitre 14 : Au Bout Du Tunnel.

19 4 0
                                    

13 août 2023.
Pdv de Cassie.

Il est difficile de trouver sa voix quand le monde est à l'agonie, difficile de trouver ses repères quand tout ce qui nous représentait n'existe plus. Mais l'espoir ne viens pas des autres, elle flamboie en nous et ne cherche qu'à s'embraser.

Pdv externe.

Une ombre passait à travers la brume, errant dans un monde qui n'appartient plus à personne. Zigzaguant dans la végétation, caché de tous. Un liquide rougeâtre ruisselant de ses plaies, se répandant déjà dans le sol gorgé de misère, passant entre les feuilles. Laissant une trace bientôt effacée, à jamais oublier, à jamais perdu. Une victime de plus de cette société à l'agonie.
La seule chose que nous ignorions tous avant de lâcher notre dernier souffre, c'est qu'il fut seulement le début d'un changement sans retour en arrière possible, changements causés par l'Homme lui même.

Non loin de là une âme dormait paisiblement pour la première fois depuis bien longtemps, sous un rayon de lune rassurant et à l'abris de tout dangers,
pour le moment.

Et enfin deux petits yeux s'ouvrirent sur le monde, scrutant les environs pleins de bruits en tout genres, avec une fascination déconcertante.
Elle s'empara de son arc et de son couteau et descendit de sa tour, le regard fixe.
Et comme avec une impulsion bestiale elle se mis à traverser les rues sans une once de peur dans les veines.

Pdv de Cassie.

On se perd parfois, beaucoup plus de fois qu'on ne le croit, non pas qu'on ne sache plus où on est, mais bien uniquement parce que certains repères nous manques. Comme si on avait pas saisis les choses de la bonne manière. Et parfois je me dis que c'est comme si certaines personnes était faites pour vivre dans ce décore apocalyptique et d'autres non. Celles qui se sont perdus périssent et les autres, qui ont réussis à se trouver, gagnent en puissance.

Avec un peu d'observation on arrive à voir les choses plus clairement, j'ai donc réussi à comprendre que certaines créatures étaient plus rapides et vive que d'autres, je ne sais pas encore ce qui cause cela, mais d'autres sont également très lente, ses créatures sont les plus simples à approcher, avec moins de danger pour nous. Toutefois d'autres, nocturnes pour la plupart, se mettent à courir et sont plus vives. Les créatures du jour, elles, sont plus lente et marche uniquement en titubant, comme un pantins désarticulé qui aurait trouver un mauvais marionnettiste.

Une fois le jour levé je m'étais donc dirigé vers le magasin, je m'installe maintenant sur un grand mur en fasse de celui-ci pour établir mon plan, car je n'aurais pas le droit à l'erreur.

La main bien serrée sur le manche de mon couteau j'avance prudemment vers l'échelle qui mène au toit du bâtiment, unique entrée pour tout les petits bâtiments de la ville. J'ouvre la trappe lentement et observe avec ma lampe à l'intérieur, tout semble calme et rien ne semble tituber dans la pièce.
Je me glisse donc à l'intérieur, couteau dans une main et lampe de l'autre.
Sans un bruit je fouille le magasin avec prudence, j'y prend plusieurs armes à feu et des munitions, même si je sais pertinemment que m'en servir ne sera pas efficace sans entraînement.

Je me demande pourquoi personne n'est encore venue les chercher ?

Toujours à la recherche d'un arc je trouve un katana et le repose, en me disant qu'il ne me servira pas, tant mon expérience n'est pas très élevé avec ce genre d'arme.

Dans ma grande adresse je pousse un bocal en verre contenant des pièces de monnaies, qui se trouvais sur le bord du bar, il glisse vers le sol accompagné du katana.
Ils s'écrasent alors tout deux au sol, le bocal, lui, explose dans un million de petits fragments, résonnant à travers le magasin, les pièces s'éparpillent sur le sol et se répercutant contre les meubles et les murs. Me faisant amèrement regretter d'avoir toucher à quelque chose.

Elle me ramène des années en arrières, quand ma mère m'interdisait formellement de toucher à quelque chose dans un magasin et que, mes petites mains trouvais toutefois le moyens de braver l'interdit.
Soit ma mère me le faisais regretter en m'engueulant, soit l'objet en question tombait.

Mais cela finissait toujours de la même manière : mal.

A peine le bocal tombé, j'entends un bruit étrange sur ma gauche vers la réserve endroit dont je n'avais pas encore fais le tour. De simples petits grattements comme un pied qui glisse lentement vers le sol, ou même des ongles sur du bois.
Ses bruits dans tout les cas ne sont pas bon signe.

A peine ai-je le temps de tourner la tête qu'une créature me saute dessus.
Les bras tendu sur ses épaules je l'empêche de me déchirer la peau, avec ses mains ou ses dents les deux m'enverrais six pieds sous terre en une minute à peine et encore si j'ai de la chance.
Il gesticule dans tout les sens, et je serre les dents.
Je me sens faiblir, ses dents se rapprochent dangereusement de mon visage en un mouvement frénétique d'animal affamé. Je sens son haleine, mélange de décomposition, de sang et d'une odeur que j'ai du mal à reconnaître au début mais je le sais désormais : la mort.

Je le regarde avec dégoût, essayant tant bien que mal de le repousser malgré ses mouvements bestiaux.
Tout à coup je me vois mourir, voilà ce qui arrive quand on essaye de jouer aux héros face à des créatures qui rêve de faire de vous leur prochain repas.
Des filets de bave coulent le long de mes joues, j'ai peur, le sang boue en moi et cogne contre mes tempes.
Je me souviens alors du katana, l'objet de mes soucis, celui qui m'as mener dans cette position, coincer entre la vie et la mort.
Dans un mouvement de désespoir je repousse à une mains mon assaillant et tend l'autre mains à la recherche de ma délivrance. Il est là à quelques centimètres de ma main, la créature bouge dans tout les sens, le verre étalé par terre s'engouffre dans ma peau à mesure que la créature se débatte.
Et j'essaye de l'attraper encore et encore, des larmes coulent le long de mes joues, des larmes de rage, la rage de ne pas m'être montrer plus prudente, désormais je vais mourir ici.

Fin du voyage.

Et enfin je le saisis, je rassemble toute les forces qu'il me reste et lui plante dans l'abdomen endroit qui me parait le mieux d'après les films que j'avais pu visionner sur des criminels. Mais au lieu de ça, je reçois sur mes vêtements le contenue de l'estomac de mon nouvel amis. Amis plutôt affamée et pressé d'en finir avec moi.

Je panique, ça ne marche pas, est-il immortelle ? Ma respiration commence à être difficile à mesure que la panique me prend. Il vas me dévorer.
Et dans un dernier espoir je repousse violemment mon assaillant m'écarte le plus possible et donne un grand coup de katana.
Avant que tout ne devienne noir et que les ténèbres m'emportent.

___________________________

HopelessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant