✔️ Forgive me [ Leo Messi x Paulo Dybala ]

8. Tu me manque...

Leo Messi

                      La proximité de nos deux corps me font sentir ses tremblements. Non, non non ! Pas là. Pas tout de suite. Pas maintenant. Je le prends dans mes bras assez facilement et lui masse la nuque, doucement.

Leo : Je te promet que tout ira bien. On sortira d'ici. Bientôt. Calme toi.

Paulo : Je me sens pas bien, Leo. Pas bien du tout.

                        Sa voix est tremblante, comme ses bras. Sa tête, glissée dans mon cou, me fait sentir les larmes qui dévalent sur ses joues et finissent par rouler dans mon cou. Je le décale et m'assois au sol, l'entraînant avec moi. Il se blottit contre moi. Je caresse ses cheveux, tentant de le calmer. Ses médicaments sont actuellement hors d'atteinte. Je dois le calmer. Il faut que je trouve une solution pour le calmer. J'ai trouvé !

Flash Back (Chapitre 1, Tome 1)

               On s'apprête à rentrer sur le terrain. Je regarde par dessus mon épaule et remarque qu'il manque Paulo. Je trace le chemin inverse et le trouve dans les vestiaires, regardant ses pieds.

"Tout va bien ?

-Ouais, ouais.

-Paulo ?

-Je stresse à mort. Je... Je ne suis pas à la hauteur. Je le sais. Je serais toujours moins bon que toi. Tu es une légende. Je veux dire... T'es le grand Léo Messi. Personne ne peut t'égaler. Surtout pas l'autre plouc du Real. Et j'ai mal au ventre. Je.. Je..."

                        Je l'embrasse pour le calmer. Quand on se sépare, son regard est trouble. Je réglerais ça plus tard. Je lui attrape le bras et l'entraîne dans le couloir, le faisant rejoindre sa place.

Fin du Flash-Back

                          La situation n'est pas du tout la même mais il flippait et il flippe à nouveau. C'est peut-être la seule solution pour le calmer, après tout. Je prends son visage entre mes mains et l'embrasse. Des papiers semblent s'envoler dans mon ventre. Comme avant. Je n'ai jamais cessé de l'aimer et je le sais. Ses mains se refaire sur mon T-Shirt et je sais qu'il s'est détendu. Cependant, je suis incapable de m'éloigner de lui. Et il ne me repousse pas. Il me rend ce baiser.

Paulo Dybala

                      Ses lèvres recouvrent les miennes et mes tremblements se calment. Je me sens enfin à la maison, avec lui. Je lui rend son baiser, m'agrippant à son T-Shirt comme si j'avais peur qu'il s'envole. Je sais qu'il ne va pas partir. Il ne peut pas. Je fronce les sourcils et l'embrasse encore, ne voulant pas penser à la situation actuelle. Quand on se sépare, je pose ma tête contre son épaule, glissée dans son cou.

Paulo : Tu me manque, Leo.

                         Je l'entends soupirer.

Paulo : Tes câlins me manquent. Ton rire me manque. Tes sourires me manquent. Tes moues boudeuses me manquent. Ton corps me manque. Tes baisers me manquent. Toi. Tu me manque. J'ai besoin de toi. Je sais que tu t'en veux, Leo. Et je sais aussi que tu te souviens de la promesse que tu m'as faite après qu'on ait eu une explication sur Ronaldo et notre relation. Le jour où tu m'as avoué pour la fausse couche d'Antonella. je le sens se tendre Ce que je retiens surtout de ce jour là, ce sont tes mots à mon égard. Tu m'as dit, mot pour mot : "Je ne veux pas te perdre, Paulo. Parce que je t'aime beaucoup trop pour prendre ce risque. OK ? Je t'aime et je ne te ferait jamais de mal." (si vous voulez vérifier, c'est le chapitre 11 du Tome 1) Et je sais que tu as essayé du mieux que tu pouvais de tenir ta promesse et même si ça a fini par dégénérer, je ne t'en veux pas. Parce que je t'aime et que je sais que ma place est à tes côtés. Et je n'ai pas envie de te perdre parce que tu es ce que j'ai de plus cher au monde. Et si je te laissais encore partir ? J'en mourrais parce que je t'aime. Alors je ne te dis pas que, si on se remet ensemble, ça sera simple. Je ne te dis pas que tout sera, directement, comme avant, mais je t'aime et je veux nous laisser une nouvelle chance. Une dernière chance ? Je ne sais pas. Est-ce qu'un jour je serais capable de te dire non si tu demande une nouvelle chance ? Je ne crois pas. Parce que je t'aime et que je ne veux plus jamais être loin de toi. Et que, aussi, j'espère que tu as ton portable pour demander à un gars de venir nous sortir de là parce que ça va vraiment pas du tout et que je me sens opressé.

                      Je ris nerveusement alors qu'une larme échappe à mon contrôle, encore. Il me serre contre lui et embrasse mon front.

Leo : Alors ... Je ne sais pas trop quoi dire. Tu me manque aussi, Paulo. Mais j'ai peur de te faire mal.

Paulo : On s'en fout ! J'veux être à tes côtés. On a traversé trop de trucs ensemble pour qu'on arrête tout. Et je ne me souviens peut-être pas forcément des six derniers mois mais je sais que je n'ai jamais cessé de t'aimer et que je n'arrêterai pas de t'aimer. Jamais.

Leo : OK. Alors laissons une nouvelle chance à notre couple. Et je t'aime autant que tu m'aime mais... Je suis désolé. Pour lui éviter tout un tas de produit bien sale pour lui, j'ai préféré le laisser dans un coin du salon. Avec tous les autres téléphones.

                       Je me serre un peu plus contre lui. Il caresse mes cheveux. Quand la porte s'ouvre, je saute sur mes pieds et sors rapidement. Leo se relève, retirant la poussière sur ses fesses et ses jambes avant de me prendre dans ses bras.

Angel : On a eu peur ! On vous trouvait plus !

Javier P : Heureusement que j'ai eu l'idée de tracer la montre connectée de Leo grâce à son Iphone !

Leo : Merci, mec.

                          Leo caresse mon dos tremblant de notre enfermement.