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Paulo Dybala

16h15


                   Après mon post, Leo m'a appelé. Il m'a dit qu'il venait à Turin. Je crois qu'il s'inquiète pour moi. Il sait, à travers ce message, que je souffre de ce qu'il s'est passé. Actuellement, il vient d'arriver et m'embrasse, amoureusement. Quand on se sépare, il passe l'une de ses mains dans mes cheveux. S'il savait comme je l'aime. Je me blottis dans ses bras.

                La porte claque. J'attrape mon téléphone alors que j'entends les petits jeter leurs cartables dans un coin du hall. Quand ils arrivent dans le salon, les deux plus petits sautent dans les bras de leur père qui est accroupis, le faisant tomber.

                William s'approche de moi et me prend dans ses bras. J'embrasse son front alors qu'il retourne dans la cuisine. Les deux mini-messi ne veulent plus laisser leur père partir. Je vais vers la cuisine et m'assois en face de mon fils.

Will : Un problème ?

Paulo : Tu ne m'as pas dit comment tu te sentais.

Will : Les gens vivent et les gens meurent. C'est la vie. Maman m'a toujours appris qu'un jour, les gens finissaient tous par mourir. Peut importe que tu t'appelle Donald Trump, Zinedine Zidane ou Alejandro Gomez. On finit tous par partir un jour. C'est la vie, Papa. Il fallait que ça arrive. Alors oui, elle était encore jeune. Mais si elle ne prenait pas des produits interdits, elle irait bien. Elle me manque, c'est vrai mais... Elle ne m'aimait pas vraiment. Elle ne voulait pas de moi. Dès fois, elle disait qu'elle allait me mettre chez toi, quand elle avait trop bu ou trop eu de piqûres. Puis elle se calmait.

               Je fronce les sourcils. Pour un gamin de sept ans, il a un sacré discours. Leo arrive, son fils aîné sur le dos et le plus petit dans les bras. Thiago saute du dos de son père et vient s'asseoir. Je leur serre des cookies et des jus de fruits avant de rejoindre les bras aimant et protecteurs de mon petit ami. Il embrasse ma tempe, passant ses bras autour de ma taille.

                 Je chatouille Matteo qui rit. Quand je finis par le laisser, il rit toujours. Je le laisse se calmer, doucement, ma main sur son ventre. Quand il ne rit plus, un sourire éclatant irradie son visage et son regard brille de joie. Il passe ses petits bras autour de mon cou et embrasse ma joue. Je lui embrasse le front avant de sortir de sa chambre, éteignant la lumière. La veilleuse prend le relai et je ferme la porte, tout en laissant un petit espace pour qu'il puisse nous appeler en cas de soucis. Je me dirige vers la chambre suivante. Celle de William.

Will : ... mais tu me manque. J'veux pas le dire à Papa parce qu'après il serait triste et peut-être même fachée mais je t'aime, Maman. J'aurai pas dû être méchant avec toi. J'ai pas été gentil et j'suis désolé parce que maintenant, tu es partie. Et je n'ai pas eu le temps de te le dire. Je suis tellement désolé.

               Sa voix est tremblante. Je monte sur le lit et passe mes bras autour de ses épaules. Il est face à une photo de sa mère. Il se blotti contre moi.

Paulo : Je ne veux pas que tu me mente, chouchou. Si Maman te manque, alors je veux que tu me le dise. C'est quand tu mens que je suis fâché. Alors si tu veux parler de Maman, tu peux venir me voir.

Leo : Ou me voir moi. On est là pour ça, bonhomme. Paulo ? Thiago te demande. Il veut ton bisou avant de dormir.

Paulo : J'arrive, mon coeur. je lui souris en lançant un regard par dessus mon épaule Ca va aller ? demandai-je à Will qui hoche la tête. Alors au dodo ! Et la photo, je te donnerai un cadre pour que tu puisse la mettre dedans et qu'elle ne soit pas plus abimée. Bonne nuit, p'tit coeur.

                J'embrasse son front alors qu'il s'allonge, posant la photo sur la table de nuit. Leo éteind la lumière et ferme la porte avant qu'on ne se dirige vers la chambre de Thiago. Celui-ci est assit en petit indien, attendant que j'arrive. Quand il me voit, il passe ses jambes sous la couette et s'allonge. Je m'approche et embrasse son front, passant une main dans ses cheveux. Il me sourit et embrasse ma joue, me faisant un câlin. Je frotte son dos rapidement et quitte la chambre avec mon petit ami. On se dirige vers la notre.

Leo : Anto et Vince ont prit leur propre appartement ?

Paulo : Ouais mais ils laissaient les petits avec moi. Ils me disaient : on va au restau mais en fait, ils allaient juste dans leur appartement. J'en revient pas que j'ai rien vu.

Leo : Ils ne voulaient, sans doute, pas que tu te sente seul alors ils ont laissé les petits.

Paulo : Dans tous les cas, j'avais William.

               Mon petit ami m'embrasse et on s'allonge. Il passe ses bras autour de ma taille alors que je pose ma tête sur son épaule, comme toute les fois où nous avons dormi ensemble.

✔️ Forgive me [ Leo Messi x Paulo Dybala ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant