✔️ Forgive me [ Leo Messi x Paulo Dybala ]

3.

Paulo Dybala

20 Mars

               Quatre jours. Ca fait quatre jours qu'on s'entraîne tous les jours. Quatre jour que, peu importe ce qu'il se passe, Leo ne me passe pas le ballon quand je suis démarqué. Il trouve toujours plus intéressant de passer à Angel ou Javier même s'ils sont marqué par des défenseurs. Et là, encore, il vient de passer à Javier alors qu'il y avait quatre joueurs sur lui. Je soupire. Gonzalo pose sa main sur mon épaule.

Gonzalo : Fait pas gaffe. Concentre toi. je hoche la tête.

Leo : Au lieu de faire ta pute avec tout l'effectif, concentre toi, Dybala !

               Gonzalo lui lance un regard noir alors que mon regard se rempli de larmes. Mon meilleur ami me prend dans ses bras et masse ma nuque, doucement, pour me détendre. Je m'éloigne, brusquement de Gonzalo et retire le chasuble que mon équipe porte.

Jorge : Qu'est-ce que tu fais ?

Paulo : J'abandonne ! Je... j'en peux plus, OK ? J'ai essayé de faire des efforts pendant quatre jours. Pourquoi ? Pour qu'il me haïsse encore plus ? Pour qu'il me giffle trois heures, à peine, après m'avoir retrouvé. Pour qu'il m'insulte à tout bout de champs et qu'il ne me passe jamais le ballon alors que je suis clairement démarqué et en position pour mettre un but ? Je pensais pouvoir jouer avec lui mais c'est pas possible ! Parce qu'il n'en a, clairement, pas envie !

               Je sens mon coeur s'emballer. Il devient douloureux. Plus que lors des autres crises. Je tente de me raccrocher au maillot de Gonzalo alors que je tombe à genoux, au sol. Tout tourne autour de moi et je lutte, difficilement, pour rester éveillé.

Leo Messi

               Gonzalo me lance un mauvais regard avant de le prendre dans ses bras. Je lève les yeux au ciel et serre les dents et les poings avant de me tourner pour continuer le mini-match.

Jorge : Qu'est-ce que tu fais ?

               On se tourne tous vers Paulo qui vient de retirer son chasuble. A quoi il joue ?

Paulo : J'abandonne ! Je... j'en peux plus, OK ? J'ai essayé de faire des efforts pendant quatre jours. Pourquoi ? Pour qu'il me haïsse encore plus ? Pour qu'il me giffle trois heures, à peine, après m'avoir retrouvé. Pour qu'il m'insulte à tout bout de champs et qu'il ne me passe jamais le ballon alors que je suis clairement démarqué et en position pour mettre un but ? Je pensais pouvoir jouer avec lui mais c'est pas possible ! Parce qu'il n'en a, clairement, pas envie !

               S'il savait à quel point il se trompe. S'il savait à quel point je l'aime. S'il savait. Il tombe à genoux, posant une main sur sa poitrine et, de l'autre, tentant de se raccrocher à Gonzalo. Je m'approche. Ezequiel tente d'attraper mon bras mais je me dégage et m'accroupis, posant ma main dans son dos. Je sais que Gonzalo a envie de me hurler dessus mais, lui, de son côté, il sait qu'il n'y a que moi qui sache gérer les crises du plus jeune de la bande.

Leo : Paulo, c'est fini. Calme toi, respire. Doucement. je lance un regard vers Angel qui comprend et se met à courir vers les vestiaires. Doucement. Respires. Calmement. J'suis désolé. J'aurai pas dû dire ça. J'suis désolé. Calme toi, Paulo. Calme toi. Douce...

                    Il vomit avant de basculer vers moi. Je retiens sa tête et le décale, l'allongeant au sol. Sa respiration est toujours haletante et il ne semble pas réussir à se calmer.

                Je passe une main dans mes cheveux. Le connard avec qui il sort arrive. Il m'attrape et me colle contre le mur. Je lève les mains en signe d'apaisement.

Sacha : J'te préviens, Messi, si sa crise l'emporte, je te tue de mes propre mains !

               Si seulement il savait comme je m'en veux. S'il savait comme je suis désolé. Si seulement j'arriver à me contrôler. Si seulement je pouvais ne pas repousser Paulo juste par peur de le faire souffrir. Parce que je fais l'inverse. C'est en le repoussant que je le fais souffrir. Le mec de Paulo me lâche. Il me déteste presque autant que je le déteste.

J'aurai dû ouvrir les yeux sur Sacha dès cet instant, à l'hôpital.