Compréhension ou prémice de catastrophe.

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Bonjour mes petits scarabées, 

Oui je suis grave lente en ce moment. Grave absente aussi. MAIS JE SUIS VIVANTE. C'est déjà bien, non ? T_T xD Voici un chapitre pour fêter ma non mort, même s'il est excessivement plat et est plus... un chapitre d'installation j'imagine ;_; Donc je suis désolée si vous vous ennuyez à mourir ;_; xD 

BREF. Bonne lecture ... enfin en espérant qu'elle soit pas trop mauvaise T_T xD



- Tu peux rentr...

- Non, m'offusquai-je vivement en me redressant à mon tour. On est en pyjama !

- Oh, siffla Maja, soudainement plus amusée que je ne l'étais, quelques secondes auparavant. Tu verras qu'ici on a peu... comment dire ça.

- De gêne les uns envers les autres ? Suggéra la voix de Kaïs à travers la porte.

- C'est ça, approuva-t-elle. C'est comme si nous nous connaissions tous depuis des années, il n'y a pas de gêne à éprouver.

- Et bien j'en éprouve, désapprouvai-je.

- Ne t'en fais pas, je ne rentrerai pas si tu le ne le désires pas. Je passais juste te demander à quelle heure souhaitais-tu que l'on se retrouve ?

- Je n'ai pas de préférence, soupirai-je. Si tu veux, je m'habille et je suis tout à toi.

- Proposition alléchante, assura-t-il en faisant rosir Maja. Que je ne peux évidemment refuser. Je t'attends du coup ?

- Je me dépêche.

Je me redressai vivement, me dirigeant vers la petite salle de bain collée à notre chambre. Un coup d'œil en coin et je vis les lèvres de Maja murmurer une phrase que je pus saisir aisément : « Tu as une touche ». Je levai les yeux au ciel, désabusée. J'en doutais. Kaïs était un Dieu vivant. Au premier degré. Et son physique n'était pas désagréable. Les filles devaient se pâmer devant lui et il devait en jouer. Sûrement avait-il prononcé ce genre de phrase de loveur à des centaines de têtes brunes, blondes, rousses ou toutes autres couleurs cheveux.

La salle de bain était aussi luxueuse que notre grande chambre, le marbre froid sous mes pieds nues me faisant toujours hésiter à entrer dans la pièce épurée. Blanche du sol au plafond, double vasque – Stéphane Plaza me le hurlant dans oreilles à chaque fois que je la contemplai –, une grande baignoire, une douche à l'italienne carrelée avec un marbre plus sombre que celui du sol, des étagères garnis de serviettes moelleuses et de produits cosmétiques divers dont je ne connaissais pas l'utilité. En sommes : le paradis sur terre. Le premier jour, j'avais passé des heures dans la baignoire, savourant une normalité qui ne l'était pas tant par un luxe exagéré. Je n'avais encore que peu visité le reste du palais, mais je me préparais déjà à faire face à un étalage de richesse.

Rapidement, je passais sous la douche, prenant juste le temps de ramener mes cheveux en un chignon pour éviter de les mouiller. De toute façon, je les laisserais sans doute sous la forme de cette coiffure informe mais élégante à la fois. Une fois lavée, j'enfilai, prestement, les même vêtement que la veille. Le jean que je portais en arrivant ici et un T-shirt gris appartenant à Teura. Aussi long que celui dans lequel je l'avais découvert, il me tombait bien en-dessous des fesses mais je m'y sentais à l'aise et confortable. En rouvrant la porte, je ne fus pas étonnée de voir Kaïs, confortablement assis sur une chaise, patientant sagement tout en faisant la conversation à une Maja en tenue légère et totalement à l'aise avec cela :

- On reconnaît le look de Teru.

Je baissai les yeux sur mon T-shirt et haussai les épaules, indifférente à la remarque espiègle de Kaïs. J'étais consciente que je manquais de charme, mais cela me convenait parfaitement. Maja souffla longuement, me faisant hausser un sourcil. Quoi ? Elle me lança un regard noir tout en gonflant ses joues de manière très enfantine :

The last sunOù les histoires vivent. Découvrez maintenant