Un enfant. Qui pleure. Qui pleure sa mère, qui pleure son père, qui pleure sa vie. Et un ciel. Un ciel noir qui lui aussi pleure. Qui pleure des larmes qui font voler la terre, voler les gens. Et un oiseau. Un oiseau qui vole haut. Plus haut que les larmes du ciel !
Alors l'enfant se mit à suivre l'oiseau. D'abord des yeux. Puis à le suivre en courant. Pendant des heures. Quand l'oiseau se posait sur une branche, l'enfant se posait sous l'arbre et se reposait un peu. Il ne manga pas. Il été habitué depuis longtemps déjà à résister aux assauts de la faim. Alors l'oiseau se renvolait et l'enfant repartait.
Mais un jour, l'enfant tomba à bout de force et l'oiseau parti, sans lui. L'enfant se réveilla peu de temps après. Il était seul dans un désert. Au dessus de lui le ciel avait séché ses larmes. Redevenu bleu, il semblait rire. Alors l'enfant rigola.Quelques temps après, un jeune homme trouva le corps de l'enfant, seul dans le désert qui longeait l'Irak, non loin de la zone de guerre. Enfin, presque seul. Juste à côté de lui se trouvait un oiseau. Mort, lui aussi. Quelle était son histoire ? Il ne le su jamais. L'enfant était paisible, comme endormi. Avec sur son visage un sourire. Le plus beau sourire du monde. Le jeune homme le ramena et l'enterra dans son jardin. Et à côté, il enterra l'oiseau.
C'était une colombe. Blanche. Symbole de ce ciel, bleu, qui semble rire. Symbole de ce sourire. Le plus beau sourire du monde.
Symbole d'espérance. Symbole de joie.
Symbole de la liberté.
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Nouvelles
Random"La rue Barthimolie longeait le port de Marseille. On y trouvait toute sorte de personne. Les marins se mélangeaient aux ouvriers et les bourgeois aux paysans. Plus rien ne différencie un homme d'un autre. La rue était sale et étroite. Les passants...