Le comte

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La rue Barthimolie longeait le port de Marseille. On y trouvait toute sorte de personne. Les marins se mélangeait aux ouvriers et les bourgeois aux paysans. Plus rien ne différencie un homme d'un autre.
La rue était sale et étroite. Les passants y rentrait comme on rentre dans quelque ancre démoniaque. Le jour était tel le soir et rien ne permettait de dater avec sûreté l'heure. La, un homme venait tout les soirs. Il était grand, les yeux et les cheveux sombres. Il se confondait avec la nuit et donc avec la rue. Jamais il ne parlait. Il se contentait de déambuler dans la rue s'arrêtant et repartant sans aucune logique explicable. Cet homme singulier imposait une peur empreinte de respect. Nul ne connaissait sa voix ni même son nom. Il était une ombre parmi la nuit. Toujours la, invisible mais la. On le savais, on le sentait. Alors les habitué l'avais nommé le comte. Ils avaient bien trop peur de lui pour l'appeler par un surnom péjoratif et son respect était si important que le nom c'était imposé de lui même. Le comte. Nul ne savait ce qu'il faisait en ces lieux. C'était ainsi. Il était la. On ne pouvait imaginer la rue sans lui. Et on ne pouvait l'imaginer hors de la rue. Depuis quand était il la ? Pourquoi était il la ? Tant de question sans réponse. Mais peu importe. Le comte était à cette rue ce que les marins était au port. Et personne n'osait les dissocier. Un jour, un homme me murmura une phrase sur le comte qui définissait mieux sa personnalité que toute les descriptions.
« Personne ne veut de lui, et pourtant on a tous besoin de le savoir la... »

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