Un matin. Un doux matin de printemps. Le soleil peinait encore à se lever pour faire évaporer les rosées de l'aube. Les fleurs de coquelicots cherchaient à étendre leurs pétales soyeux. Les couleurs de l'aube, obstinées à vouloir flatter leur ego, laissaient se rependre leur couleur dans le ciel où quelques étoiles montraient toujours le chemin.
Là, étendu, seul et abandonné j'attendais. J'attendais le jour, j'attendais la nuit, j'attendais la mort. Et le jour pour moi était comme la nuit. La pluie, la neige. Le soleil, la chaleur. La vie, le silence. Après un tout, il y a un rien. Et après un rien, le silence. La vie m'assourdit. La nuit, quand tout se tait, je respire. Et je me dis qu'un jour je resterai endormis.
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Nouvelles
Aléatoire"La rue Barthimolie longeait le port de Marseille. On y trouvait toute sorte de personne. Les marins se mélangeaient aux ouvriers et les bourgeois aux paysans. Plus rien ne différencie un homme d'un autre. La rue était sale et étroite. Les passants...