La Terre, la Guerre -TERMINE-

VII. Deux femmes

/!\  Scènes à caractères sexuels /!\

Roxanne entra doucement dans la chambre. Il était vingt-deux heures trente. Elle n'avait pas prévu de revenir si tard, mais le conseil avait pris plus de temps que prévu. Elle ferma la porte derrière elle et vit Laure allongée en travers du lit. Elle sourit. Qu'elle était belle, et qu'elle semblait paisible ! La jeune fille cligna des yeux plusieurs fois puis les posa sur la colonelle. Elle sourit à cette vue. Oui Laure était heureuse, pour la première fois depuis trois mois, de voir quelqu'un. Elle s'assit sur le rebord du lit.

Roxanne passa à côté, déposa ses papiers sur le bureau et enleva sa veste, qu'elle jeta sur une chaise. En plus d'être belle, une poitrine généreuse se dessinait à travers son uniforme moulant. Laure ne put s'empêcher de se mordre la lèvre inférieure. La colonelle s'avançait lentement vers elle, le regard brulant de désir. Elles ne se quittaient pas du regard. Laure commença à se dandiner, mal à l'aise. Roxanne prit son visage en coupe et l'embrassa doucement. Un baiser, puis deux, trois, et des centaines. Jusqu'à ce que Laure insère sa langue et l'entremêle à celle de sa partenaire ; cette dernière gémit. Elle incita la jeune fille de se mettre debout, et celle-ci obéit.

Elles étaient à présent face à face, seulement à quelques millimètres l'une de l'autre. D'abord timides, leurs étreintes et leurs baisers se firent passionnels, avides, remplis de désir. Roxanne passa une main sous les fesses de Laure et lui intima d'une voix sensuelle d'enrouler ses jambes autour de son bassin, ce qu'elle fit. La chaleur augmenta d'un coup. Les femmes sentirent le désir s'emparer de leur bas-ventre. La femme s'assit sur le lit, Laure se positionnant alors sur ses genoux. De cette manière, leurs lèvres étaient à la même hauteur. Roxanne tira sur le bas du tee-shirt de sa partenaire afin de le lui enlever. Les rôles s'inversèrent.

A présent, les deux amantes étaient en simples sous-vêtements. Roxanne se retourna et allongea Laure sur le dos. Elle déposa une multitude de baisers sur l'arête de la mâchoire de Laure, la faisant gémir au passage, et s'attaqua à son cou. Puis sa course continua pour s'arrêter au niveau de sa poitrine. Elle la malaxa tout d'abord par-dessus le soutien-gorge, puis elle l'enleva, accédant totalement à ses seins. Ses tétons étaient durcis ; Roxanne vint leur donner des coups de langues rapides et calculés, non sans arracher des gémissements à Laure. Quand elle eût fini son affaire, elle descendit encore le long de son ventre et arriva à la lisière de sa culotte.

Roxanne leva les yeux pour observer celle qu'elle désirait : elle avait la tête en arrière, les yeux clos et elle se mordait les lèvres. La colonelle sourit, fière de l'effet qu'elle produisait. Elle commença à torturer le clitoris de sa partenaire à travers le tissu. Puis, d'un geste vif, elle l'enleva et lécha directement le sexe mouillé de Laure. Celle-ci passa une main dans les cheveux de sa compagne afin de la rapprocher encore plus. Elle la sentit sourire contre son sexe. Laure basculait le bassin sous sa langue. Puis vint en elle deux doigts experts.

Elle cria de surprise, puis haleta. Elle mouillait, elle le sentait, mais elle n'était pas gênée. Non, elle en voulait plus.

- Aller bébé, jouis pour moi, susurra Roxanne entre ses jambes.

Encore quelques allées et venues, et Laure criait le nom de la colonelle. Roxanne remonta et vint l'embrasser passionnément. Laure la poussa légèrement, puis d'un coup elle se retrouva en position de dominante. Elle enleva très lentement le soutien-gorge de sa partenaire. C'était au tour de celle-ci de gémir, impatiente. Laure embrassa les seins et les tétons durcis de Roxanne, mais elle n'attendit pas plus longtemps pour insérer un doigt puis deux dans son sexe. La colonelle gémissait, se tortillait, en demandait encore, puis l'extase s'empara d'elle, la laissant jouir bruyamment. Laure enleva ses doigts puis l'embrassa.

Ce fût la nuit la plus excitante et agréable de sa vie.