Seul dans l'herbe

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- Alors Potter, tu n'es pas avec la belette et le castor aujourd'hui.

Harry, tranquillement allongé dans l'herbe, ne veux même plus redresser la tête pour voir sa némésis. Il vient de tuer Voldemort et de sauver le monde sorcier, mais au lieu d'avoir la liberté, la tranquillité, c'est tout le contraire. Dumbledore la renvoyait chez sa tante pour son « plus grand bien ». Alors qu'il croyait recommencer doucement une vie de sorcier lambda, avec seulement le titre de sorcier, il apprend par lettre de gringott le coffre sous son nom à été presque totalement vidé par son tuteur magique, pour des raisons sans queue ni tête. De plus, dans le lot des retirement, des noms qu'il connaît bien son ressortit, les Weasley, Granger et d'autres. Il a été trahis. Non pour cela il aurait fallut qu'ils soient un jour de son côté, se qu'il doute.

Plus que ça, cela va faire plus de deux ans qu'il essaye de se sortir de la tête les rêves chaud qu'il fait sur le corps d'autre homme, et plus particulièrement d'un certain blond. Il ne sait plus quoi penser. Trop de choses en même temps.

Draco se rapproche et se poste juste devant Harry, de tel façon à lui faire de l'ombre. Le brun daigne enfin ouvrir les yeux. Draco se demande comment Potter peut être aussi sexy, simplement allongé dans l'herbe, les cheveux en bataille, les yeux mis clos, la petite bouille qu'il fait montrant son mécontentement. Bien sûr que Potter est sexy ! Qui ne le trouve pas beau comme un dieu, a part Potter lui même ! Trop myope pour le remarquer ! Qui ne fait pas de rêve érotique en pensant à lui ? Pas Draco Malfoy, voyons. Cela va faire plus d'un an que le blond se ment, qu'il cache son attirance pour sa némésis. Mais de le voir, si faible, si lasse, lui redonne ses envies, se désire.

- Laisses moi tranquille, pas aujourd'hui...

- Et bien Potter, pas la grande forme pour le héros de notre génération !

Harry préfère se tourner sur le côté, cachant son visage avec son bras, tout en grommelant. Le blond s.amuse de l'état du gryffondor. Il s'accroupit et tire le bras D'Harry pour voir son visage, mais ce qu'il voir l'arrête dans son élant. Harry pleure. Le brun ferme les yeux et renifle, tournant la tête. Il rigole amèrement

- Vas-y Malfoy ! Fou toi de ma gueule ! Ris du survivant, qui sauve les sorciers, mais même pas foutu de se sauver soi-même, qui se retrouve seul du jour au lendemain. Le pouvoir, la richesse,à la célébrité, je n'ai jamais voulut de tout ça !

Sans que les deux adolescents comprennent, Draco prend Harry dans ses bras, et le rouge et or s!accroche désespérément à lui. Ils se séparent, se regarde l'un, l'autre, cherchant une explication, mais tout ce qu'ils voient dans le regard de l'autre c'est du désire et de l'espoir.

- Tu sais Malfoy, ce jour là, dans notre première année, j'ai failli serré ta main.

- Je sais, c'est ma faute, j'étais un peu trop, sincère dès le départ.

- Mais tu avais raison...

- Quoi ?!

- Tu avais raison, Ronald n'était là que pour ma célébrité et mon argent. En fin de compte, j'ai était plus un poussouffle, qu'un gryffondor.

Le blond fini par rire. Harry baisse la tête, les joues rouges,

- Non Potter, tu as bien fait le gryffondor, ne pas écouter les conseils et foncer tête baissée dans les ennuis.

Il prend le menton du brun entre ses doigts et relève son visage pour que le regard se croisent. Pour la première fois, Harry le voit sourire, pas un sourire moqueur ou arrogant, un sourire de joie, un brun charmeur.

- Mais tu es un vrai gryffondor, et tu vas faire comme tous lions qui se respecte, te sortir du pétrin et te venger '

- La vengeance, c'est pas serpentard ça ?

- Si, mais pourquoi pas être un peu des deux, c'est plus amusant.

Les garçons rigolent ensemble. Leur visages sont proches, ils peuvent sentir le souffle de l'autre sur leur peau. Harry frissonne et vire au rouge en pansant à son dernier rêve. Il se rallonge en cachant son visage. Draco se penche vers lui et Harry ressent son mouvement. Il retire ses mains et regarde sa némésis avec une telle intensité que le serpentard se sent comme attiré. Il se rapproche, tenté.

Ils se frollent et Harry finit par mettre un terme à leur attente, scellant leurs lèvres. Ils ne bougent pas, savourant juste l'instant, se séparent, attendant chacun la protestation de l'autre, mais elle ne vient pas. Alors ils reprennent. Cette fois, Harry entre ouvre les lèvres et comme le serpentard qu'il est, Draco en profite pour y insérer sa langue. S'en suit un ballet endiablé entre les deux. Ils se relâche, à bout de souffle. Draco pose sont front sur celui d'Harry.

- Je crois que cette fois j'ai vraiment viré au poussouffle.

- Au moins Potter, tu n'es pas seul.

Il se sourient, heureux. En fin de compte, tout n'est pas si mal.


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