Le bonheur, voilà le nouveaux personnages qui va arriver dans mon histoire. Paradoxalement, c'est un sourire. Mais ce n'est pas le sourire. C'est le sourire de ma mère. C'est un sourire chaleureux, un sourire réconfortant qu'elle n'accorde qu'à peu de gens. C'est un sourire qui dit : " Tu es insupportable, tu es idiotes, tu es injuste, mais je t'aime." Parfois je me demandais combien de temps je pourrai profiter de mon bonheur. Ou plutôt à quel moment le sourire me le pendrai. Car derrière ce bonheur, il y avait l'amour de ma mère. Je le pensais inattaquable, inébranlable, intouchable, invincible. Mais j'avais tort bien sûr. Le sourire me l'a pris. Rien ne lui est impossible. C'est pour cela que je m'adresse à toi, prochaine victime, mais aussi à tout ceux qui ont déjà vécu ou qui vivront cela. Et à tout les Père et les mère, les frères et les sœurs. Je m'adresse à la terre. Quand vous serai victime du sourire, protéger bien ce que vous avez de plus précieux, votre cœur. Parce qu'on ne se rends compte de ce qu'on a que quand on l'a perdu et parce que rien n'est inattaquable. Le sourire peut tout prendre, jusqu'à l'amour que les gens vous porte, mais il ne le volera pas, il le fera disparaître. Parce que c'est une ombre dans son jardin magnifique. Faites attention. Vous vivrez au jour le jour, dans une crainte constante car ce qui peut vous sauver peut aussi vous détruire. Parce que la seule chose qui puisse vous sauver est l'amour de vos proche. Parce que le sourire les détruira un à un. Alors vous allez obéir. Sourire, attendre que ça passe, ne pas montrer que ça vous atteints. Sourire, la seule porte de sortie, ironiquement le plus grand bourreau J'ai décider que j'en avais assez. Je meurt avant le sourire. C'est injuste. Mais au moins il souffrira. Et parce qu'il y a des choses bien pires que la mort, je te dit ceci, sourire.
Parce que tu m'as pris le plus précieux, parce que tu m'as pris ce que je pensai être intouchable, un jour, j'arrêterai de sourire. Et ce jour là, tu disparaîtra. Et ce jour là, c'est aujourd'hui.

C'est ironique non? Je détiens le pouvoir de te détruire, sourire, et pourtant je suis incapable de le faire. Je pourrais faire n'importe quoi mais je n'y survivrais pas. Je vais poster chaque paragraphe, chaque petit détail. Puis j'enverrai ce livre à une maison d'édition. Puis je me tuerai. Parce que je ne peux plus vivre. Parce que moi, je crois que des fois on meurt quand on n'a plus envie de vivre. Parce que je te hait, sourire. Parce que je te protégerai toujours, A. Parce que je te rejoins, J. Parce que je t'aime, maman.

Le sourireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant