Un sort pas si malchanceux (ROMIONE)

Chapitre 5 : Mystère, révélation et anniversaire-surprise de Ginny (1ère partie)

Bonjour à tous! Pour votre plus grand plaisir, voici l'arrivée du chapitre 5! ^^. Ce dernier est plus long :). Donc profitez bien de celui-ci en sachant que vous n'aurez pas la deuxième partie tout de suite. Vous souhaitant une bonne lecture...à bientôt! :)

Le lendemain matin s'écoula tranquillement et sereinement pour la jeune Hermione et Ron. Ce dernier travaillait sur son pc portable tout en sirotant un café. Il entendit son portable vibrer à côté de lui pour la 3ème fois, indiquant qu'il avait reçu des appels. Ron savait que c'était Harry et il préférait lui parler ce soir que maintenant. La colère était évidemment retombée depuis leur conflit et il avait bien l'intention d'aplanir leurs différends. Néanmoins, pour l'instant il avait d'autres chats à fouetter donc il éteignit son portable. Pendant ce temps Hermione lisait un roman d'aventures sur un fauteuil, vêtue d'un jean noir et d'une chemise à flanelle blanche. C'était une des tenues qu'elle avait choisi et qui faisait assez habillé pour une soirée d'anniversaire. Ses autres habits tournaient déjà dans le sèche-linge. Hermione avait attaché ses cheveux ébouriffés en une queue de cheval et tout en tournant les pages de son livre, elle soufflait de temps en temps sur sa frange un peu trop longue qui lui gênait la vue.

« - Il me faut un serre-tête », pensa-t-elle, affligée tout en prenant appui d'une main sur sa joue gauche, le bouquin dans sa main droite.

Puis elle quitta des yeux le roman et se détourna pour observer son hôte. Celui-ci portait un maillot blanc à manches longues, une veste épaisse en laine grise déboutonnée et un jean bleu. Le rouquin était concentré par ce qu'il était en train de taper sur l'ordinateur qu'il ne remarqua pas l'attention que lui portait Mini Hermione.

Elle repensait encore à hier. À ses cicatrices invisibles, à l'attrait qu'il suscitait chez elle. Son cœur s'affolait anormalement depuis ce constat. Elle tentait de paraître calme voir inexpressive, mais c'était bien difficile plus elle le côtoyait. Hermione ressentait beaucoup de choses pour lui : de l'inquiétude, de la peur, de la surprise, de la tendresse et... de l'amour. C'était un sentiment nouveau et pourtant si familier à la fois qu'elle tenta de le réfréner. Pourquoi ? Eh bien, elle n'avait que 11 ans. Mais la jeune fille brune pouvait entrapercevoir ce qui l'avait attirée chez ce roux avec le temps. Ronald Weasley avait le plus beau sourire. Il était drôle, attachant, protecteur, maladroit, loyal et même colérique d'après la dernière dispute avec son meilleur ami auxquelles elle avait assisté. Mais cette colère le rendait si touchant d'une certaine façon... Tous ces qualités et défauts le définissant lui plaisaient. Ron était tous aussi humain qu'elle et pourtant... c'était un né sorcier. Qui l'aurait cru ? Tout le monde était sur un pied d'égalité. La loi du yin et du yang. La notion du bien et du mal. Toutes ces découvertes et recherches avaient démontré que tous avaient une conscience et que sur Terre un certain équilibre devait être préservé. Il n'existait aucun rapport de supériorité ou d'infériorité entre ces deux univers. Ceux qui prétendaient le contraire, n'étaient que des ignorants ou des fanatiques. Hermione était heureuse de découvrir que les humains et les sorciers n'étaient pas si différents sur certains points.

Vers midi, ils préparèrent tous deux un repas des plus simples et des plus modestes : des œufs et des pâtes. Puis quand il fut prêt, la table dans la cuisine fut dressée. Le repas à présent dans l'assiette, ils pouvaient déguster. Ron et Hermione mangèrent dans un silence tranquille quoique pensif pour tous les deux. Ron songeait à son travail, à ces mangemorts qui l'avaient menacé lui et sa famille tandis que la jeune fille rêvassait sur son futur et sa relation avec le rouquin. Au bout de quelques minutes, elle décida de briser le silence par une question :

« - Dis-moi Ronald... Quel métier fais-tu ? » interrogea Hermione prudemment, tout en piquant des pâtes avec sa fourchette.

Ce dernier releva les yeux de son assiette et haussa un sourcil.