Mehdi : quoi alors ?
Moi : dans une semaine, j'vais devoir partir
Mehdi : pourquoi ? Ou ?
Moi : parce que j'dois taffer pour les darons à marseille..
Mehdi : t'es sah wesh, du biff j'en ai neyla ! T'as pas besoin d'aller à Marseille pour en avoir
Moi : mais nan mehdi, t'étais encore en hess ya pas longtemps avec l'argent que tu devais, et puis j'veux pas les décevoir, j'veux gagner ça légalement, loin de l'argent sale ! Regarde le résultat avec Noham, t'en as pas eu assez ? Il est au hebs à cause de ça ptn et toi tu me propose encore de l'argent sale !!
Mehdi : vazi te zehef pas wesh j'voulais t'aider
Moi : hessoul..
Mehdi : on pourra jamais s'poser vraiment, y a tout pour nous séparer
Moi : dis pas n'importe quoi, Allah nous fait passer des épreuves pour mieux se retrouver, tu verras après tout ça on va bien avancer. Mehdi, j'vais te présenter à mes parents, mais avant ça, j'veux que pendant mon absence t'arrêtes tout ! Si t'as pas arrêté, mehlich t'as fais ton choix entre le biff et moi.
Mehdi : t'me fais du chantage ?
Moi : nan, j'veux régler toutes les épreuves, c'est ce que tu veux, j'me trompe ?
Mehdi : Ney, tu sais pas que sans toi ma iv c'est pas la même, ça va être la hess ouais.
Moi : t'inquiète, j'vais voir ta tante, ça va aller vite, un mois c'est pas long, et puis j'aurais moins de galères.
[...]
J'étais chez moi, j'préparais déjà ma valise, d'un côté j'étais contente de quitter la cité, mais de l'autre je savais que Mehdi allait me manquer !
J'vous passe un peu la semaine, car j'faisais toujours la même chose, j'parlais souvent à Mehdi et Celia par message, mais la plupart du temps j'restais chez moi avec ma mère.
On était un jeudi, et j'partais vendredi.
J'étais dans la cuisine, j'faisais un tajine avec la mama et ines, quand mon téléphone sonne. Mehdi !
J'suis partie dans la chambre, et j'ai répondu.CONVERSATION TELEPHONIQUE
Moi : oui ?
Mehdi : t'es chez toi ?
Moi : oui
Mehdi : descend neyla
Moi : j'suis avec ma mère
Mehdi : j'suis devant chez oit
Moi : t'as quoi ?
Mehdi : ney wesh pose pas de questions, viens
Moi : ok attends
*J'ai raccroché, j'ai prévenu ma mère que je sortais, elle m'a pas posé de questions j'étais choquée, et j'suis descendue, il était dans sa gova donc j'suis montée.
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Neyla : Mes galères à la cité.
Romance[ chronique terminée ] De sa vie paisible à celle pleine de regrets, aveuglée par ces sentiments Neyla fera-t-elle les bons choix ?