Ça va, on pouvait s'attendre à pire ! Mais la mama a pleuré sans s'arrêter quand ils l'ont embarqués, et Hanaa aussi.
J'suis ensuite rentrée chez moi avec ma mère en laissant les autres. Mon frère absent pendant 6 mois...
Une de mes tantes est venue à la maison pour rassurer ma mère. Ça nous avait clairement fait un choc, mon frère montait au hebs pour des trafics de stup...
Après ça, rien d'intéressant. J'suis restée toute la soirée ainsi que la nuit dans ma chambre, réfléchissant.
A quel moment ma vie se stabiliserait ?
Le lendemain, j'suis restée toute la journée avec la mama et khalti.
Ensuite, au bout d'un certain temps, ma mère m'avait fait la morale puisque je me renfermais, je ne dormais plus, et surtout JE NE SORTAIS PLUS. Donc, elle m'avait obligé de sortir avec Sihem car Khalti Lamia était à la maison (la mère de sihem), donc pour ne pas la contrarier, j'l'ai fais. Et on est sorties derrière chez moi, dans le parc.
Sihem : ça va ?
C'est quoi cette question bête ?
Moi : ouais, ouais.. et toi ?
Sihem : hamdulilah
Moi : tant mieux...
Sihem : Sah ça m'fait mal au coeur pour ton frère... Même si toi et moi on s'est beaucoup éloignées ces temps-ci, j'ai grandi avec vous deux et Noham... Bah ça restera Noham à mes yeux. C'est-à-dire, mon premier petit crush... Tu te rappelles au collège quand tu as trouvé mon journal intime ? Je parlais de Noham comme une enfant parce que je l'admirais... C'était le grand frère fort, bagarreur et mignon. Alala... Si seulement on pouvait revenir en arrière, là où nos seules préoccupations étaient de savoir si Noham avait réussi à nous voler des mister freeze à l'épicerie en plein été. Ou lorsqu'on pouvait passer des journées entières a jouer aux billes sur des plaques d'égout du quartier...
J'me suis assise sur le banc, et y a eu un blanc.
Sihem : Il sortira de sa peine plus forgé que jamais...
Moi : Ça me donne envie de pleurer... On change de sujet.
Sihem : ... ça va avec ilyas ?
Moi : c'est fini
Sihem : ah
Moi : j'te demande pas si ça va avec walid
Sihem : ahah.
Moi : hessoul..
C'était froid entre nous, ça faisait bizarre, on a toujours été « fusionnelles » et là on s'parle comme des inconnues.
Sihem : tu veux qu'on bouge dans la cité de tes shab (la cité de mariam)
Moi : vazi
J'me suis levée, et au final on a fini par se parler un peu mieux, en se remémorant nos soirées chez moi quand on était petites
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Neyla : Mes galères à la cité.
Romance[ chronique terminée ] De sa vie paisible à celle pleine de regrets, aveuglée par ces sentiments Neyla fera-t-elle les bons choix ?