Chapitre 43

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Katia : ney, dans mon bureau.

Moi : ohhh, quoi ?

J'me suis relevée en allant dans son bureau, elle m'a ensuite rejoins.

Katia : t'as bu ?

Moi : non, jamais !

Katia : t'as pris quelque chose ?

Moi : noon

Katia : Neyla, c'est ton deuxième avertissement, au bout du troisième tu sais ce qui arrive, la porte. Tu te bat, tu es saoul, et après ce sera quoi ? Rentre chez toi, mais demain reviens en forme !

Moi : D'accord, madame, au revoir.

J'suis sortie du cinéma, j'étais pas en état de prendre la voiture, j'savais pas comment rentrer..

Au même moment mon telephone sonne, donc j'ai décroché.

CONVERSATION TELEPHONIQUE

📞

? : selem les visites sont ouvertes, tu peux venir le voir

j'ai reconnu la voix d'Abdel.

Moi : j'arrive tout de suite, merci
*
J'ai raccroché, j'pouvais enfin aller voir Ilyas ! J'en avais oublié l'état dans lequel j'étais.. J'ai quand même pris la voiture, et j'ai miraculeusement bien roulé.

Quand j'suis arrivée devant sa chambre, j'me suis bien apprêtée, j'ai essayé de cacher un maximum mes yeux qui devaient virer au rouge et j'suis entrée. Dans la chambre il y avait seulement Abdel. Quand j'ai vu Ilyas, j'ai pas pus m'empêcher de verser une larme, il était hlouu même comme ça ! Bon.. Il avait quand même un œil au cocard, c'est qu'il s'est fait hagar.. Ca m'degoute rien que d'y penser.. J'lui ai pris la main, j'lui ai fais pleins de bisous sur le front, il me manquait tellement, j'voulais lui parler, qu'il me sourit avec ses dents plus blanche que la couleur, j'voulais qu'il se moque de moi quand il m'arrive des trucs, j'voulais qu'il prenne soin de moi..

Moi : tu me manques tellement...

J'suis restée des heures et des heures à le regarder, assise à côté de lui sur une chaise en attendant désespérement qu'il se réveille en lui racontant tout ce qu'il s'était passé depuis son absence, Abdel était parti entretemps. J'ai fini par m'endormir à ses côtés, me faisant réveiller le lendemain par sa mère qui venait lui rendre visite.

Sa mère : vous êtes qui ?

Moi : J'm'appelle Neyla.

Sa mère : Ah, c'est toi.

Elle m'a dit ça avec de l'arrogance, j'pense qu'elle ne m'aime déjà pas, et c'est certainement réciproque.

Sa mère : tu peux me laisser seule ?

J'me suis donc levée par respect, pour ensuite partir de l'hopital, c'était quand même sa mère.

Neyla : Mes galères à la cité.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant