Chapitre 5

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Assis en tailleur dans le tipies de Solta et sa mère, ils discutaient.

-Et donc, que vas tu faire?

Elle souffla, elle venait de tout lui raconter et depuis ce qu'elle lui avait dit sa mâchoire ne cessait de ce contracter. Il ne rêvait que d'une chose, enfin non deux. Exploser la tête du père de son amie et serré le plus fort possible son amie contre lui, autant pour la rassurer elle que pour le rassurer lui

La première, il devait ce retenir car l'homme pâle était mesquin, et qu'on ne l'avait pas éduquer comme cela.

La deuxième, il la ferait. Une fois qu'ils auraient fini de parler.

Elle soupira et tourna les yeux sur les pieds de son ami. Elle n'osait plus le regarder en face.

-Je... Elle rougit, et ferma les yeux.

Entre le dire et le faire il y avait une très grande différence, elle s'en était déjà rendu compte la veille lorsque son père lui avait présenté son prétendant.

-Je ne retourne pas dans la civilisation des peaux pâles. Dit-elle les yeux toujours fermé et le cœur battant à tout rompre en sachant la suite de sa phrase.

La gorge sèche et la bouche pâteuse elle continua:

-Tu... Elle hésita.

-Je veux découvrir le monde qui est autour de nous, les grottes, les arbres, les chemins, et toutes ces belles choses que nous connaissons déjà mais juste celles qui sont autour. Je veux voir celles qui sont plus loin.

Elle eu l'impression que son cœur allait creuser un trou dans sa poitrine tellement ses battement se faisait fort.

Pourquoi d'ailleurs, ce n'était rien.

-Tu voudrais voir ça avec moi?

Elle rouvrit les yeux, les joues en feu et le cœur toujours tambourinant contre sa cage thoracique.

Solta lui offrit un sourire radieux.

-Bien sur! Je ne me vois pas vivre cela sans toi!

Les deux furent ébranlé par cette révélation. L'un n'en revenait pas d'avoir dit cela et l'autre avait son cœur qui semblait danser et son ventre venait de faire une chute libre depuis le plus haut des nuages.

Troublés ils sortirent et rejoignirent les autres membres du village. Mais la vielle dame vit! Elle reconnu leur sourir idiot et leur étonnement.

Le soir tous étaient au courant du départ des deux amis. Il eu une fête, on chanta aux loups et aux ours, on dansa aux serpents et aux chevaux, on mangea aux licornes et aux Phoenix. Certains allèrent ce coucher tandis que d'autres continuairent de danser autours d'un feu crépitant et étincelant.

À l'abri dans un tipies​ de peau, et sous une couverture de laine les deux jeunes adultes étaient installés là. L'un contre l'autre.

La fille la bouche entrouverte commencer à tomber dans les bras du sommeil. Lui la fixait.

Il lui serra la main qu'il tenait dans la sienne. Et passa sa jambe par dessus celle de la jeune fille. Après tout elle n'était pas assez proche pour lui. Il approcha son front pour le coller à celle en face de lui. Il sentait son souffle contre sa bouche et d'humecta les lèvres pris d'une irrésistible envie de coller ses lèvres contre les siennes.

La fille bougea les épaules en soupirant légèrement.

Il ferma les yeux profitant du simple fait de respirer le même air qu'elle. Elle commença à s'agiter dans son rêve et il lui serra encore la main. Leur mains liées étaient au niveau de leur menton.

Elle se détendit mais il continua de serrer et desserrer sa main autour de sa main. Bercé par la respiration de la jeune femme par ses propres mouvements qui devenaient de plus en plus lent et par la chaleur émanant du corps de Védine, il ne tarda pas à s'endormir à son tour.

Dehors les gens s'amusaient et une bûche qu'il y avait dans le feu explosa faisant ce lève des milliers d'étincelles qui s'envolairent et retombairent dans le brasier,les gens toujours hilare continuairent leur soirée.

Mais la vielle avait vu, la bûche à l'instant où les deux s'étaient endormi, la bûche avait céder. La vielle savait. Et la vielle sourit.

Et les deux dormaient.

Et les deux ignoraient.

Je Sais Pas Vraiment [En Pause Ou Terminé ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant