Bonjour à tous !
Je suis vraiment désolé pour le temps que j'ai mis à publier cette partie, par manque de temps pour la corriger et la poster, j'ai été un peu dépassé par la situation.
J'espère que ce chapitre vous plaira, et je suis désolé mais je me dois de le préciser, certains mots ou gestes risque de choquer dans ce qui suit, j'en profite donc pour rappeler que le tag adulte se justifie vraiment ici.
N'hésitez pas à me donner vos avis, et merci encore à tous de me suivre et de voter pour mon histoire, ça me touche vraiment beaucoup.
Bonne lecture <3
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J'ouvris la porte précautionneusement, pénétrait dans l'appartement. La chance avait été de mon côté, j'avais pu me faufiler dans l'immeuble après une femme vêtue d'un tailleur. Celle-ci m'avait observé étrangement en détaillant le bouquet de fleur que j'avais entre les mains, puis avait fini par me laisser entrer, souriante. Elle m'avait demandé si mon petit ami me les avaient offertes avant de me féliciter, suite à ma négation, d'agir en femme indépendante en prenant les devants. En arrivant à la station Victoria, je m'étais rapidement arrêté chez un fleuriste et y avait dépensé le restant de mes livres dans une composition florale blanche de leur vitrine. Une habile association de lys, d'arum, d'orchidées, de roses blanches et de genêt. J'espérais que ce geste puisse amoindrir la casse de l'ancien vase. Après un discret soupir, je déposais le carton du nouveau sur l'îlot central de la cuisine, le déballant lentement. Il était splendide, et, bien que cela m'ait coûté cher, je devais admettre qu'il valait son prix.
Je remplissais le récipient consciencieusement, attrapais les fleurs en les sortant de leur paquet à leur tour. Je les plaçais dans le contenu fraîchement acquis, puis déposais le tout à la place de l'originelle, non peu fier du résultat. Bien entendu, ce n'était pas le même que celui que j'avais brisé un peu plus tôt dans la journée, mais l'effet était là. Il ne me restait à présent plus qu'à attendre patiemment le retour de Legion, et lui expliquer ma maladresse en me répandant en excuses.
- Qu'est-ce que tu faisais dehors ?
Je sursautais brutalement, manquait de faire tomber ma nouvelle acquisition, que je rattrapais fort heureusement dans la précipitation. Ma tension en pique inattendu, je me tournais vivement vers l'endroit d'où provenait la voix.
L'ange était présent. Assis sur un fauteuil de cuir blanc du séjour, faisant face à la pièce, ses jambes étaient négligemment croisées, ses rotules éloignées, ses chevilles l'unes sur l'autre. Je remarquais qu'il n'avait même pas prit la peine de se déchausser, ses superbes souliers cirés resplendissant comme une paire neuve sur le tapis de fourrure. Un verre à la main, l'Adonis le porta à ses lèvres, sirotant le liquide ambré qui s'y trouvait. J'ignorais depuis combien de temps il était là, à m'observer faire. Il était probablement rentré plus tôt, peut être pour me faire plaisir. Je me sentais tout à coup idiot, stupide. Peut-être aurait-il préféré que je l'attende pour réparer mon erreur. Peu à peu, la culpabilité grimpait en moi, s'insinuait dans les recoins de mon être pour s'y loger. Il avait probablement dû faire un effort sur son agenda afin de passer du temps en ma compagnie, et je l'avais déçu. Malgré la voix qui me soufflait doucement que je n'aurais pas pu le savoir, et que s'il avait décidé de communiquer avec moi les choses auraient été plus simples; les prunelles glaciales qu'il braquait sur moi m'incitaient à me diriger dans cette première voie. Sa prestance me poussait à me sentir coupable, tellement que s'en était oppressant. J'approchais de lui, m'arrêtant près du canapé de notre première nuit, un frisson dévala ma colonne vertébrale.
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RAN : I want you dream
Любовные романыIl n'a qu'un rêve, une obsession qui le hante. Parti vivre a Londres dans le seul but de le réaliser, sa naïveté le pousse a sombrer dans les travers sordides de la capitale. Plus bas que terre, une main tendue inespérée semble lui promettre un aven...