Bonjour à tous !
Tout d'abord merci encore de l'intéret que vous portez à mon histoire, ça fait chaud au coeur, et je suis toujours ravi d'avoir vos avis. J'espère que la suite vous plaira, et pardonnez moi pour le temps que j'ai mis à la poster.
Je ne vous ennui pas plus longtemps, et vous souhaite une bonne lecture !
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Un mois s'écoula. Mois durant lequel ma vie avait subi un changement pour le moins épatant. Quelques jours seulement après notre dispute, je vis plusieurs personnes arriver chez Legion, les bras chargés de cartons. Mes affaires s'y trouvaient. Non pas seulement mes vêtements ou mes chaussures, mais également mon ordinateur, mon téléphone portable - même si hors d'usage - mes livres, ma bouilloire, mes sachets de thés, et même ma brosse à dent. Kanti s'était empressée d'y mettre de l'ordre, ayant libéré une étagère pour y ranger ma collection littéraire par ordre alphabétique, de mon exemplaire d'Alice au pays des merveilles au Portrait de Dorian Gray, en passant par un recueil de nouvelles d'Edgar Allan Poe. Mes habits avaient prit place à l'endroit du dressing de Legion qui m'était à présent destiné, mon ordinateur avait rejoint un tiroir dans le salon, quand à ma bouilloire et mon thé, elle avait tout simplement décidé de s'en débarrasser. Trop usagers et bas de gamme à son goût. J'ignorais comment l'homme qui partageait ma vie s'y était prit, et, malgré ma curiosité latente, je n'avais pas tenté d'en savoir plus lorsqu'il avait détourné la conversation, supposant qu'il ne souhaitait pas débattre sur le sujet.
J'avais reçu quelques exemplaires du shooting fait par Vincent, et je devais admettre que je n'en étais pas peu fier. Ses photos dépassaient de loin celles que l'on m'avaient faites jusqu'à présent, le traitement des images et la précision du cadrage plus parfaits que ma connaissance le croyait possible. Il était d'ailleurs revenu, entre temps, bien que contrairement à la fois précédente, le déité avait assisté au shooting. Il était doué, incroyablement talentueux. Son professionnalisme poussé était intervenu à plusieurs moment, avait insisté sur mes poses, ma façon de regarder l'objectif, et même, parfois, la manière dont le photographe se devait de prendre les photos. Rory avait semblé intimidé par sa prestance et l'assurance dont il faisait preuve, à mon instar. Il avait soumis l'idée que nous puissions tenter un duo Legion et moi, mais l'ange s'y était formellement opposé, à contrario de cette perspective qui m'avait enchanté, justifiant son choix par le fait qu'il me patronnait dans l'ombre, qu'il ne souhaitait pas que nous soyons affiliés, afin que ma carrière puisse se faire d'elle-même.
Lorsque je m'étais réveillé ce jour là, Kanti venait de de préparer des pancakes accompagné de morceaux de fruits, une tasse de thé fumante à côté. Une liasse de billet m'attendait également, accompagnée d'un post-it de la main du déité, m'indiquant d'en profiter pour aujourd'hui. Je souriais doucement en lisant la note, m'attardait sur les derniers mots, détaillant les quatres lettres qui composaient le mot "Love".
Je ne mis pas bien longtemps à avaler la moitié de mon repas, remerciant l'indienne au passage en la complimentant - félicitation qu'elle receptionna d'un vague hochement de tête - puis montais me préparer rapidement. Suite à une douche express, j'enfilais mon skinny gris de Zadig & Voltaire, à présent immaculé et lavé des infâmies de la rue, ainsi qu'un pull léger aux teintes bordeaux, long et ample, de la même fabrique. Une veste de costume Calvin Klein, puis je dénichais une paire de Doc Marteens de même couleur que mon haut, logée au fin fond du dressing, entre des bottines de cuir et une paire de creepers. Je nouais ma chevelure négligemment sur le haut de mon crâne, et pris la direction de la sortie, l'argent soigneusement rangé dans mon portefeuille, lui même dans un sac.

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RAN : I want you dream
Storie d'amoreIl n'a qu'un rêve, une obsession qui le hante. Parti vivre a Londres dans le seul but de le réaliser, sa naïveté le pousse a sombrer dans les travers sordides de la capitale. Plus bas que terre, une main tendue inespérée semble lui promettre un aven...