Morning

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Bonjour a tous ! 

Je voudrais vous remercier pour vos commentaires et tout vos retour positif qui me surprennent et m'encouragent beaucoup à la fois ! 

J'espère sincèrement que la suite vous plaira tout autant que le départ, et n'hésitez pas à me faire part vos avis c'est vraiment important pour moi, et ça m'aide énormément et je ne demande qu'à m'améliorer.

Bonne lecture ?

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Lorsque mes yeux s'ouvrirent, je me réveillais sur le canapé de cuir, une couverture confortable étendue sur mon corps encore nu. Son tissu molletonné était agréable, au touché doux et aurait tenté quiconque de retourner se loger au sein des bras de Morphée. Je m'y serais laissé sombrer une nouvelle fois si mon attention n'avait pas été éveillée par un autre de mes sens. Une odeur agréable flottait dans l'air, quelque chose de sucré, entre le pain d'épices et le sirop d'érable, si appétissante que mon ventre se tordit sous l'envie irrésistible de goûter à ce met.

Je me redressais lentement, posait le bras sur le dossier, le corps courbaturé. Cela faisait des jours que je n'avais quasiment rien avalé, il me semblait sentir mon estomac se rétracter un peu plus à chaque heure. Les yeux grand ouverts, je tournais la tête vers le délicieux fumet, laissais mon regard errer jusqu'à la cuisine, derrière moi. Une femme était présente, vêtue d'une blouse cintrée sombre, d'un pantalon de même teinte et de chaussures cirées. Ses cheveux, bruns, étaient reliés en une queue de cheval, d'où s'échappaient des mèches bouclées; son physique atypique me laissait supposer de possibles origines indiennes. Sa peau halée brillait sous la lumière du jour.

- Je vous prierais d'aller vous laver si vous voulez manger.

Je m'essuyai les yeux, les baissait un instant sur mon corps à demi-découvert. Ma peau portait les marques de ma déchéance, mon épiderme reflétant la nuit de débauche à laquelle je m'étais livré. Je m'empourprais, les pommettes brûlantes. Malgré le ton que la femme avait employé, elle n'avait pas tord; j'avais besoin de me laver. J'ignorais depuis combien de temps je n'avais pas eu le loisir de choir sous une douche ou dans un bain. Je cherchais des yeux mes vêtements, me frottais la tête, perdu.

- Vos vêtements sont au sale.

Je me pinçai la lèvre, attrapais la couverture, l'enroulait autour de mes épaules. La honte et la confusion me submergeaient. L'optique de pouvoir profiter d'une douche était certes agréable, mais j'ignorais complètement ce que je devais faire au delà de ça. Je supposais que mon amant de la nuit précédente avait du partir, probablement pour travailler. Je n'avais pas de montre, et mon téléphone portable demeurait otage de l'appartement duquel j'avais été expulsé, aussi, je n'avais pas la moindre idée de l'heure qu'il était.

Mes pieds semblaient flotter sur le sol tant le tapis sur lequel ils reposaient était délicat. Je balayais la salle du regard, constatais ce que je n'avais pas vu la veille, trop obnubilé par l'ange magnifique. Derrière le salon où nous avions passé l'intégralité de la soirée, se trouvait une cuisine moderne, aménagée, et tout aussi claire que le mobilier autour. Un meuble de bar au plan de travail marbré séparait celle-ci du reste, celui-ci même où la femme était à l'oeuvre. J'avançais lentement vers une pièce vitrée, où se trouvait une longue table laquée, si grande qu'elle devait pouvoir accueillir une bonne douzaine de convives. Des chaises somptueuses l'entouraient, tapissées de blanc sur leur dossier et leur assise. Un vase sculpté trônait au centre du montage méticuleux, de longs lys dominant le tout, blancs, majestueux.

RAN : I want you dreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant