Chapitre 3

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PDV MADDISON
Dès que je mettais le pied dans ma maison, ma grand-mère venait me voir en panique. Ce qui ne me surprenais guerre.

Grand-mère - Maddison! On t'a cherchés partout, où étais-tu?

Je ne voulais pas qu'ils apprennent l'existence du repaire secret. Je mentis donc, pour ne pas qu'ils m'interdisent d'y aller.

Maddison - Je me promenais.

Elle regardait ma robe qui était toute sale, comme si c'était extrêmement grave. Je ne voyais point ce qu'il y avait de grave, je m'étais amusée en la salissant.

Grand-mère - Tu as salis ta jolie robe... Maddison, il faut que tu apprenne à ne pas te salir! Ce n'est pas cela qu'une femme doit faire...

Je la regardais perplexe. Ce qu'elle disait n'avait pas vraiment de cense.

Maddison - Grand-mère, je ne suis pas une femme, j'ai seulement 10 ans. Je n'ai pas le droit de m'amuser?

Elle me prenait le poignet et je voyais dans ses yeux, qu'elle était en colère.

Grand-mère - Tes parents ne vont vraiment pas être fiers de toi!

Je soupirais et elle m'amenait jusqu'à ma chambre.

Grand-mère - Ta robe est sur ton lit, change-toi!

Elle claquait la porte et je soupirais une seconde fois. Je me demandais, si tout les parents étaient comme cela? Était-il vraiment important de ne pas se salir? Je changeais de robe puis, après quelques minutes, j'entendis quelqu'un frapper à ma porte. Je savais que c'était mon père, à cause qu'il avait frappé très fort.

Maddison - Oui?

Mon stresse montait en flèche, comme au concoure de cuisine. Mon père entrait dans ma chambre et venait me voir en colère.

Papa - Maddison, où étais-tu? Qu'est-ce qui t'a pris? Je n'accepte vraiment pas ce comportement, tu comprends? Un vrai cuisinier ne fait pas ce que tu as fais!

Je ne voulais pas lui répondre mais, c'était beaucoup plus fort que moi. J'étais fatiguée qu'ils me prennent pour une cuisinière, et qu'ils ne regardaient pas plus loin.

Maddison - Papa, Je ne suis pas une cuisinière!

Ils me regardaient tous bouche-bée.

Maddison - Ce que j'aime, c'est jouer une mélodie pour rendre les gens heureux. J'aime chanter pour raconter une certaine histoire aux gens. La musique fait danser les gens, comme aussi elle peut les rassurer. C'est tout pleins d'émotions en même temps et j'adore ça! Tu dois essayer de...

Il me coupait immédiatement. C'était la première fois que je répondais à mon père. Je savais qu'il n'avait pas aimé cela mais au moins, il savait maintenant ce que j'aimais réellement.

Papa - Tu me déçois énormément...

Il eut un moment de silence très lourd. C'était la première fois qu'il me disait ces mots. C'était comme un coup de poignard au coeur.

Maddison - Papa, je...

Il m'arrêtait.

Papa - Je ne veux plus jamais t'entendre jouer de la musique. Tu seras une cuisinière pour la reine et c'est tout!

Je baissais la tête et le voyais soudainement, prendre ma guitare et la cogner sur le sol. Elle se brisait instantanément. Je n'arrivais pas à croire qu'il avait fait cela.

Maddison - PAPA, NON!

Mes larmes coulaient toutes seules sur mes joues. Il était entrains de briser ma passion.

Papa - PLUS JAMAIS DE MUSIQUE, TU M'ENTENDS?

Il prenait ma flute et la cassait en deux à l'aide de sa cuisse. Je détournais immédiatement le regard, ne pouvant pas regarder.

Papa - Chérie, aide-moi à amener le piano dehors.

Je voulus me mettre devant mon piano mais, ma grand-mère me retenait. Je regardais donc mon piano partir de ma chambre, sans pouvoir rien y faire... Quand mon père revenu avec ma mère, il ne restait plus rien... Tout était brisés, comme mon coeur.

Papa - Maintenant, concentre-toi sur la cuisine!

Je le regardais dans les yeux pour lui montrer la peine qu'il m'avait fait. Mais, il en avait rien à faire. Ils partaient tous de ma chambre, la laissant vide... Tout ce qu'il avait brisé et enlevé étaient à mon oncle. C'était les seules choses qu'il m'avait laissé de lui avant de mourir. Puis maintenant, je n'avais plus rien... Soudain, je voyais une queue de chat voler mais, pas de chat. Je savais très bien qui c'était.

Maddison - Chess, je vois que tu as encore du mal avec ton invisibilité.

Il apparaissait devant moi avec son immense sourire.

Cheshire - Tu n'as pas oubliée quelque chose?

Je le regardais perplexe et il me montrait mon violon qu'il avait gardé. Je ne pouvais m'empêcher de lui sourire. C'était l'instrument le plus important pour moi.

Maddison - Chess... Merci!
Cheshire - Tu veux que je le garde encore un temps?

J'avais vraiment le goût de le garder mais, je savais que mon père allait finir par le trouver. Je le redonnais donc à Chess, pour être sur de ne pas le perde.

Cheshire - N'oublie pas de sécher tes larmes, Maddie. Tu t'es quand même fais un nouvel ami.

Je lui souriais, devinant qu'il nous avait observé.

Maddison - Oui, c'est vrai.

Il me souriait de son immense sourire et s'envolait avec mon violon.

Le pays des merveilles : L'amour, plus fort que tout!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant