Chapitre 8

102 2 0
                                    

La journée ne faisait que de débuter, pourtant j'avais l'impression d'avoir passé une vie entière en cours.


Inconnu :

Tu peux me passer le numéro de Marcus ?

Inconnu :

Dépêché stp

Inconnu :

Tu casse les couilles sérieux à pas répondre.

Inconnu :

T'es vraiment casse-couille.

       L'idée de réussir de le contrarier aussi facilement, rien qu'en ne lisant pas ces messages, me faisait jubiler.  Le faire craquer allait s'avérer être un jeu d'enfant. Jouer avec ses nerfs ne procuraient une telle satisfaction.

     Pour d'autres, se moquer d'Austin aurait été inenvisageable mais je m'en contrefichais royalement. Ils pouvaient penser ce qu'il voulaient,  ce n'était pas la première fois que l'opinion public n'approuvait pas mes choix. Je voulais simplement faire comprendre à sa majesté que je ne faisais pas partie de ses sujets. Peu importe les représailles, Austin était loin de m'effrayer, il me faisait plutôt rigoler. Le petit allait bientôt piquer une crise car il n'avait pas eu à la minute ce qu'il voulait.  Si je montrais que le système d'Austin avait des failles, je pourrais réduire son règne à néant.  Le monde serait ainsi qu'il n'est pas le centre du monde. Mais, pour le moment, ce qui risquait d'arriver, c'était la foudre d'Austin et sa horde de sujets. Par sujets, j'entendais ses groupies. Elles allaient vouloir protéger leur roi.  On se croirait dans une parodie de Gossip Girl, mais non c'est malheureusement bien la réalité.


Moi :

Tu fais trop peur.

Inconnu :

Tu devrais Astrid.

Moi :

Avoir peur de devenir aussi perturbé que toi, oui.

J'avais osé ....

Inconnu :

Joue pas avec ma patience.

Moi :

Je te conseille de retenir attentivement ce que je vais dire: " je ne m'excuserais pas".

Inconnu :

Je le répète une dernière fois, présente tes excuses.

Moi :

Répète-le autant que tu voudras. Si ça peut te faire plaisir.

Inconnu :

Tu cherches trop la merde Astrid.

Moi :

Oh, tu crois ?

Inconnu :

C'est dommage, je commençais à t'apprécier.

Moi :

C'est dommage je commençais à te trouver moins con.

                                                                                                                                                                 Inconnu :


N'oublie pas que tu ne fais pas le poids.

Inconnu :

J'ai ton téléphone.

 Pour une fois,  j'aurais du fermer ma gueule.  Je n'étais pas en position de négocier quoique ce soit. Et ça  , Austin le savait. 

 Player[pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant