Chapitre 14

116 2 0
                                    

Dés que j'atteignis ma chambre, je me dirigeais furieuse sur mon lit. Je ne pris pas le peine de poser mon sac vers mon bureau comme à son habitude. Non, je le pris et le balançais de toutes mes forces contre le mur. Le pauvre n'avait rien demandé et me servait de punching-ball.

Je te déteste, hurlais-je.

         Jules ne me parlait plus et me manquait terriblement. Tous ça c'était à cause de lui, il avait bousillé une relation qui datait de la préhistoire. Notre relation déjà plutôt fragile avait juste été détruite par Austin en quelques secondes à cause d'un stupide message qu'il lui avait envoyé.
         Certes en colère contre Austin qui était le responsable de ce désastre mais je ne pouvais m'empêcher d'en vouloir à Jules, il avait préféré le croire. Croire, le plus gros manipulateur qui puisse exister sur terre. Il savait pourtant qu' Austin excelle dans ce domaine. Comment a pu t-il le croire lui et pas moi ? Il me connaît pourtant, il était censé. Mais il s'avère que je me suis fais trompé et je ne suis pas la seule.

       D'un côté, j'étais en partie responsable, si j'avais rendu ce fichu téléphone à son propriétaire d'origine et que je n'étais pas naïvement tombé dans le panneau en acceptant de me prêter à un jeu malsain.

Rien de cela serait arrivée.

Nouveau message


Elle :

Alors t'as vu ma vidéo ?

Il est sérieux, il m'avait surnommé elle. Il avait pas pu trouve plus original ?

Moi :

Tu te fous de ma gueule là ?

Elle est renommé en lui

Lui :

Jamais chérie je me permettrai 😍 de me foutre de toi.

Moi :

Je sais pas ce qui me retiens de te donner la raclée que tu mérites .

Lui :

Contrôle tes pulsions bébé 😘 ou fais du yoga .

Moi :

 Tu vas me faire plaisir d' arrêter de me donner des surnoms affectifs, il me semblait que te l'avais déjà dit. Mais pardon monsieur est uniquement centré sur sa vie. Rien n'est plus intéressant que ta petite personne. En ce qui me concerne, ta vie m'est égale, elle a l'air ennuyeuse à mourir. Trouver des filles avec qui coucher ne t'aidera pas à combler ton manque d'affection. Te servir des gens comme s'ils étaient de vulgaires choses ne te rendra pas supérieure. Et ce n'est pas en balançant des rumeurs sur moi que je commencerais à avoir peur de toi et que je te respecterais. Tout ce que je ressens pour toi c'est de la pitié, ce n'est pas de ma faute si tu manques cruellement de confiance de toi.

                                                                                                                                                                           Lui :


  Je pense que tu te mens à toi même en vérité tu m'aimes Astrid. Tu ne peux pas m'en vouloir d'avoir publié cette vidéo enfin tu pourras essayer mais au final tu te feras plus du mal à toi tout de seule. Au contraire, je ne me soucie pas que de moi. C'est toi qui est égoïste finalement .

Moi :

Tu vas peut-être m'apprendre à décrypter mes sentiments ?

Moi :

Ferme ta gueule Austin. Tu ne cherches qu'à me détruire en racontant des conneries sur moi à mon pote d'enfance tout en ruinant ma réputation. Mais rassure toi, poster cette vidéo qui  d'après toi me fait passer pour une traînée te portera plus préjudice à moi.  Je n'ai pas l'habitude de me soucier de ma réputation. Par contre, toi oui. Qu'est-ce qui se passerait s'il apprenait que leur idole Austin parlait avec la traînée de l'école pour parler ?

Lui :

Une de plus.

Moi :

OK. Je te ferais passé pour un de mes clients réguliers.

Lui :

Tu crois vraiment que ça marcherait ?


Moi :

Ta mère y croirait tu sais ? Et qu'est-ce tu crois qu'elle dirait. Déjà qu'elle ne te croit plus depuis que tu as...

Lui :

Je te l'interdis.

Moi :

Vas-ys empêche moi.

Lui :

Connasse.

Moi :

Vraiment ?

Lui :

CA passe pour cette fois.

Moi :

T'es plus le seul à tirer les ficelles mon poussin.

Lui :

                                                                                                                                    Comment tu le connais ?

 


Moi :

Oh c'est une vieille connaissance qui s'est fait un plaisir de me raconter plein d'anecdotes sur une certaine" Madeleine" ?

Lui :

Tu ne l'utiliserais pas comme moyen pour me faire chanter. Si tu sais ce qui s'est passé, tu n'oserais pas. 

Moi :

Tu t'es pas demandé ce que je ressentirais en tentant de détruire la mienne. A mon tour.


Moi :

Fais gaffe la mise à l'air trop haute pour toi. Après tout, peut-être que tu ne vas pas suivre et passer ton tour.

Lui :

Très bien. Tu marques cette manche.

 Player[pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant