Chapitre 42

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Je sonnais à la porte et qui vis-je ? Asher !

Le sort s'acharnait sur moi, il était censé dégager !

- T'as pas compris le message ?

- Oh si, crois moi.

- Alors tu fous quoi là ? Tu vas me dire que t'as oublié tes affaires ? Oh mais non, tu ne peux pas me dire ça c'était le mensonge que tu m'avais sorti la dernière fois ! C'est balot, hein ? Ton manège ne fonctionne plus alors que vas-tu faire maintenant ?

- Arrête Astrid, tu sais très bien que je m'en veux.

- Ah oui, peut-être que tu m'as déjà donné des excuses ?

- Cesse de rendre les choses plus compliqués. Tu te comportes comme une gamine.

-  Moi ? Une gamine ? Tu rigoles j'espère. Tout aurait été  plus facile si tu n'étais jamais revenu Asher.

-Laisse moi t'expliquer, suppliait-il.

C'était presque touchant, bel effort de mise en scène, on y aurait cru.

- Tu n'as pas à t'expliquer. Les choses sont très claires de mon côté.

-Les choses ne sont pas toutes blanches ou noires.

- Dans ton cas, il s'avère que tout est noir.

- Je ne t'ai encore rien dit Astrid !

- Pas besoin que tu t'égosilles pour me mentir. À la fin c'est lassant, tu comprends. Fais au moins l'effort de trouver une excuse plus convaincante. Tente d'être crédible.

- S'il te plaît, une dernière fois...

- Ne m'oblige pas à le répéter Austin. Pars s'il te plaît  !

- Je peux pas. 

- Je vais te montrer ! C'est aussi simple que ça. Il suffit que tu prennes tes petites jambes afin de les faire fonctionner afin qu'elles puissent se diriger vers la sortie. Je te conseille sérieusement de partir tant qu'il est temps. T'insulter me démenge. Alors c'est vrai ? Peut-être devrais-je apaiser mes souffrance ? Il est certain que  te faire du mal me procurait un certain plaisir. Mais comme tes mensonges ça ne suffirait pas. Donc, dégage maintenant. Tu fais plus partie de ma vie Asher. Tu n'es plus qu'un inconnu à mes yeux. 

- Tu ne peux pas faire ça . Ne brisons pas toutes ces années d'amitiés.

- Bonne continuation !

- Astrid, donne moi une seconde. chance

- C'est ça ! Aurevoir !

- Tu ne peux pas me supprimer comme ça de ta vie ? Comment peux-tu oublier tout ce qu'on a vécu ?

- Je ne peux pas oublier . Je vais simplement tourner la page. Toi et moi, c'est fini. Pour tes affaires, je dirais à maman de te les envoyer par la poste. Pendant ce temps, tu n'as qu'à te débrouiller. Je me fiche que tu ne saches pas ou aller. Et puis n'oublie pas que tu as une petite amie maintenant. Adieu Asher 

Me voilà enfin débarrasser d'un fardeau bien trop lourd pour un si petit corps. La discussion avait pris un tournant particulier. Durant notre mise au point, ma colère avait laissé place à la raison. La bonne décision avait été de le laisser s'en aller et de ne pas le rattraper. C'était un mal pour un bien. Si on avait continuer ainsi, il n'aurait fait que m'empoisonner avec les mêmes dangers :

1. Tu sais que c'est mauvais pour toi mais tu continues

2. Tu deviens addict ! Donc trop dépendant de cet illicite

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