𝘛𝘞𝘌𝘓𝘝𝘌 : 𝘞𝘈𝘕𝘛.

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"Laying on you bed, looking at the ceiling waiting for something to happend and knowing all the time, that you were meant for something better. Feeling it, Wanting it, But How Much Can You Take? "
BEFORE YOU SNAP.

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𝘊𝘏𝘈𝘗𝘐𝘛𝘙𝘌 𝘋𝘖𝘜𝘡𝘌

La tête commence à me tourner violemment, je fais quelques pas en arrière, titubant.

"Hécate ? demande Angelo qui vient d'entrer dans la pièce.

Je tourne la tête vers lui, les jambes de cotons. J'allais m'écrouler d'un instant à l'autre, je le savais, c'était le contre coup de tout ce qui c'était passé. Et c'était normal.

"Je..."

J'eus tout simplement le temps de voir ma tête se fracasser par terre brutalement et le noir m'engloutir chaudement.

Mes yeux s'ouvre d'un seul coup, révélant devant moi, une multitude de verdure aux alentours. J'étais à terre, mon bras gauche me servant d'oreiller, le droit posé sur celui ci et mes jambes ramenées sur moi.

Il faisait sombre et humide, la légère brise qui soufflait me faisait frissonner. Je n'avais aucuns souvenirs, rien. Je n'étais pas devenue amnésique, si ?

Mes mais se posèrent sur le sol mou, s'enfonçant dedans, me faisant me relever en position assise. Je portais une jupe en cuir marron arrivant certainement au milieu de mes cuisses, un long manteau vert, un pull bleu lagon, des chaussettes hautes noires et des bottines à talons.

Je touchais mes cheveux pour découvrir qu'ils étaient à présent roux/acajous ondulés. Ma peau était d'un blanc ivoire, presque transparente.

Après avoir observé pendant quelques minutes les environs, je me décidais enfin à me relever. L'air était froid, un mélange automnal et hivernal plutôt désagréable.

Mes jambes sont lourdes et je doute de pouvoir marcher longtemps, mais ai-je d'autres options ? Je laisse donc mes jambes me guider à travers les arbres majestueux de la foret.

Le silence est maître et c'est peut-être le plus effrayant en mettant de côté ma perte de mémoire. J'ai cette désagréable impression que quelqu'un épie chacun de mes gestes, cependant personne n'est visible.

Il doit y avoir un bon nombre d'animaux, d'insectes et autres êtres vivant dont j'ignore l'existence. Beaucoup de questions se bousculent dans ma tête : où suis-je ? Pourquoi ?Mais surtout, qui suis-je ?

Un bruissement de feuilles me fit sursauter, et me retourner par la même occasion.
Rien. Il n'y avait rien.

Je déglutis avec difficulté et tourne plusieurs fois sur moi-même recherchant l'origine du bruit. Lorsque mes yeux arrivent à mes pieds, je découvre une brume blanche épaisse cachant mes pieds, mais également ceux d'une mystérieuse personne. Je relève la tête brusquement, et hurle en découvrant des yeux d'un blanc éclatant presque familier.

"Effrayée ? murmure une voix rauque."

Je recule de quelques pas puis commence à courir, je fend l'air d'une vitesse anormalement rapide. La personne me suit. Mais l'adrénaline de la situation m'ordonne presque de ne pas me retourner. Mes pieds me mènent jusqu'à l'orée de la forêt : une falaise d'une trentaine de mètres de haut trône. Dix mètres devant moi, ce qui doit-être le reste de la forêt se dresse.

Je me retourne, mon poursuivant étant presque à ma hauteur, je ne réfléchis pas : prend mon élan et saute.
Par je ne sais quelle chance, mes pieds s'écrasent sur le sol. Je me retrouve les deux main au sol. Je tourne la tête vers l'autre bout, voyant un jeune homme arriver, me regardant.

Son visage. Je le connais. J'en suis sûre mais...aucun souvenir ne me reviens.

Lorsqu'il fait quelques pas en arrière, je me rend compte qu'il va faire comme moi : il va sauter. Je reprend alors ma course, il est une menace, et je le sais. Je le sens.

C'est un prédateur, et je suis la proie.

Au bout de quelques dix minutes, je trébuche et m'écrase pathétiquement à terre. Je me relève. Le voyant se rapprocher, je me cache derrière un très gros arbre, essayant de calmer ma respiration tant bien que mal.

Le garçon se stoppe, remarquant que je m'étais arrêtée de courir.

"Aller...sors de ta cachette petite chose, je ne vais pas te manger...rit-il d'une voix presque sadique."

Je ne bouge pas, mais sens un grognement animal remonter dans ma trachée.

"Enfin, du moins pas tout de suite ! continue t-il souriant. Aller ! Sors ma jolie."

Je baisse la tête vers mes mains qui sont maintenant beige tirant sur l'olive. Mes vêtement ne sont plus les mêmes, ma jupe a été changée par un pantalon moulant noir entre le cuir et le tissu. Je n'ai plus le manteau vert mais une veste en cuir et d'une chemise noire.
Mes bottines ont été remplacée par des bottes à talons haut vertigineux. Et mes cheveux...sont maintenant d'un noir de jais ondulés. Je pourrais parier que mon visage s'est également transformé.

Lorsque j'entends des bruissement de feuilles, je sors de ma cachette prend de l'élan, m'appuie sur un arbre et me jette sur l'homme qui était de dos. Je le fait se retourner sur le dos, plaquant mon genou sur sa gorge et bloquant de mes mains ses bras.

Je grogne tel un animal sur lui, alors que lui sourit d'un air malsain.

"La voilà... réussit-il à articuler.
-Qui es-tu ? je demande entre deux grognements.
-Je devrais te retourner la question."

Avant que je ne me rende compte de ce qu'il se passait, il inverse la tendance me faisant me retrouver au sol, lui me tenant les bras au dessus de la tête, plaquant mon corps au sien, m'empêchant clairement de bouger. Je n'essaie pas de me retirer, ce serait perdu d'avance, il est beaucoup trop fort.

"Tu es un vrai mystère à toi toute seule, chérie... commence t-il d'une voix aguicheuse.
-J't'emmerde."

Il ne répondit rien, gardant son petit sourire en coin, il approche son visage de ma gorge et hume ma peau...

Que fait-il ?

Il finit par remonter à ma mâchoire pour y déposer quelques baisers fiévreux.

Je ne comprends pas la situation. Pourquoi fait-il ça ?
Qui suis-je pour lui ?
Ou plutôt qu'es-ce qu'on est ?

Je ne peux m'empêcher de gémir lorsqu'il vient déposer un baiser dans mon cou.

La situation est si...confuse et insensée. Il y a à peine cinq minutes, je l'insultait et maintenant...

Une voix au loin me fait reprendre conscience de la réalité. Elle crie fort et clair un seul et même prénom : "Emmett."

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𝘋𝘌𝘚𝘛𝘐𝘕𝘠. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant