“I got champagne for the pain, Blacking all the memories, Running through my veins. I don't really wanna feel anything Trying to escape, I'm my only enemy.” CHAMPAGNE FOR THE PAIN. .｡.:*♡
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𝘊𝘏𝘈𝘗𝘐𝘛𝘙𝘌 𝘛𝘙𝘌𝘐𝘡𝘌.
Le dénommé Emmett ne répond cependant pas, il se contente de lâcher mes poignets et de pose son index sur mes lèvres, m'ordonnant clairement de la fermer. J'obéis, et je ne sais pas trop pourquoi, je ne devrais pas. Je cligne des yeux plusieurs fois avant de faire basculer le brun sur le côté en lui tordant le bras, il gémit mais mets quelques instants à réagir, ce qui me laisse le temps de me relever et de ricaner.
Je n'attends même pas sa réponse et m'élance dans une course folle. J'avais une nouvelle fois changé de forme : je le sentais. Il allait me poursuivre, c'était évident. Mais, quelqu'un le cherchait, et ce n'était pas pour s'amuser. C'en était sûr.
Si je retrouvais cette personne, j'étais, en quelque sorte, sortie d'affaire. L'attente ne fût pas trop longue, je percute un homme, nous faisant nous écraser à terre, la vitesse que nous avions tous les deux était beaucoup trop élevée pour que nous ne tombons pas par terre.
Ma position était animale. J'étais cambrée à quatre pattes, les lèvres retroussées sur mes dents, les ongles enfoncés dans la terre. Ne bougeant pas d'un pouce. Le brun quand à lui a simplement un poing à terre, et la main en arrière, il avait atterri comme ça. Il était élégant, portant un costume, cependant, ses cheveux en batailles rendait le tout très sombre et séduisant.
Ses yeux était d'un sombre peu naturel. Je grogne plutôt fortement, méfiante.
“H...Hécate ? demande t-il d'une voix déformée.”
Je tombe assise à terre, le regardant un sourire malsain aux lèvres. Un rire incontrôlé sort de ma bouche, un rire froid et inhumain, un rire fou.
“N'est-elle pas...magnifique ? questionne la voix du certain Emmett. —Elle est devenue complètement folle, oui ! s'énerve le brun en fasse de moi. —Elle l'a toujours été.”
D'un bon je me releve brusquement, souriant à pleine dents. Je sens une présence derrière moi, je n'ai le temps que de voir Emmett et son compagnon crier un “non!” à l'unisson qu'une aiguille s'enfonce brutalement dans ma gorge me faisant gémir puis m'écrouler à terre violemment. Et plus rien.
Une forte douleur à ma joue vient me réveiller peu délicatement. Mes yeux s'ouvrent d'eux-mêmes, laissant apparaître les frères Silva devant moi, je suis attachée sur une chaise, les poignets et pieds bloqués par d'épaisses cordes.
Je tire sur les liens, essayant de les briser, vainement. Qu'est-ce qu'il se passe ?
“Qu'es-ce que vous faites ? je demande paniquée en regardant tour à tour les frères. —On dirait qu'elle a retrouvé ses esprits, dis Angelo ignorant complètement ce que je viens de dire. —Et je suis la reine d'Angleterre !, lâche sarcastiquement Emmett.”
Aucun de nous ne réagit face à sa remarque, nous nous fixons simplement.
“Qu'es-ce que vous faites ? je répète, serrant les dents. —Nous avons un problème ma petite ''Hécate'', mime t-il de ses doigts en se plantant face à moi. —Lequel ?”
Pour seul réponse, Hunter arrive avec miroir qu'il place en face de ma tête, si on peut appeler ça ma tête : ce n'est pas moi.
“Attendez, c'est qui ça ? —C'est justement ce que l'on aimerait savoir. —Et je peux vous aider comment ? Moi-même je ne...”
Je n'ai le temps de finir ma phrase que Emmett se précipite sur les rideaux et les tirent d'un coup, laissant le soleil pénétrer dans la pièce brûlant ma peau par la même occasion. Mon enveloppe charnelle commence à fumer, à fondre littéralement et se transformer en cloques alors que je hurle face à la douleur. La panique vient vraiment me trouver lorsque ma main commence à prendre feu. Je sens la flamme déchirer les tissus, les faire de dissiper doucement, me torturer lentement.
“Emmett ! Arrête ! Tu vas la tuer, s'exclame le blond lorsque une flamme se dessine sur ma cuisse.”
Cependant, son frère ne fait rien et contente de me fixer d'un air satisfait. Il prend sa revanche, ça se voit dans ses pupilles...
Je l'ai peut-être cherché...
“Elle a ce qu'elle mérite.”
C'est à ce moment qu'Angelo se précipite pour fermer les rideaux, stoppant simplement la brûlure. Il vient ensuite éteindre les flammes en tapotant. Sans se brûler. Ma respiration reste saccadée, incontrôlable. Devant mes yeux, ma peau vient se régénérer, redevenant aussi lisse et belles qu'elle l'était avant.
Je fais bouger mes doigts, les sourcils froncés mais relève la tête vers Angelo, les sourcils froncés.
“Comment? C'est...c'est impossible. —Alors comment es-ce que tu fait ça ? ironise désagréablement Emmett. —Je pourrais te retourner la question, tu ne crois pas ?”
Il sait très bien que je fais illusion aux fois où il a cicatrisé aussi rapidement alors qu'il aurait dû presque en mourir, ou bien finir paralysé. Cependant, rien de tout ça n'est arrivé, il s'est relevé sans problèmes. Sans aucunes égratignures.
Un sourire satisfait se dessine sur mes lèvres alors que Emmett s'approche posant les mains des deux côtés des accoudoir sur lesquels mes bras reposent. Son visage n'est qu'à quelques centimètres du mien, si bien que l'envie irrésistible de lui cracher au visage me vient.
Ce que je ne tarde pas à faire, le faisant grogner, prendre ma tête entre ses mains et me briser la nuque.
