“Broke a finger knocking on your bedroom door, I got splinters in my knuckles crawling across the floor, couldn't take you home to mother in a skirt that short, but I think that's what I like about it.” ONLY ANGEL.
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𝘊𝘏𝘈𝘗𝘐𝘛𝘙𝘌 𝘚𝘐𝘟
“Une tenue pour ton premier jour d'école ? Il n'y a pas un uniforme ? —Si, tu veux que je te le montre ? demande Minerva.”
Je hoche la tête, un léger sourire aux lèvres, alors qu'elle sautille jusqu'à son armoire d'un air joyeux.
La soeur des frères Silva est adorable, contrairement à son frère, elle est très agréable, et heureuse de vivre.
Je soupire doucement, puis regarde l'enfant tourner dans sa jupe en rigolant. Elle est si heureuse de vivre, tellement...tellement bien dans sa peau. Espérons qu'elle le restera toute sa vie, ô combien j'aurais aimé que cela m'arrive...J'aimerais tellement revenir en arrière, remonter le temps, et tout oublier... Sauf, que l'on ne peux échapper au passé, rien ne change et ne changera, elle me hantera, aujourd'hui et demain, jusqu'à la mort.
Je jette un coup à l'horloge au dessus du bureau de la petite, dix-neuf heures trente, déjà... Le temps passe si vite.
“Tu vas te rhabiller et nous allons préparer un repas, toute les deux ? —Ouaaaaiiiiis !! s'exclame t-elle avant de se précipiter vers son dressing.”
Je me lève du lit, puis lisse mes vêtements d'un geste machinal alors qu'elle revient déjà, me prenant la main, Minerva m'emmène vers la cuisine presque plus excitée que lorsqu'elle voulait essayer ses vêtements.
La pièce est énorme. Proportionnelle au reste de la maison si on passe par là.
“Que veux-tu manger ? —Des gaufres ! —À cette heure ? Que dirais-tu de faire un repas, et en dessert des gaufres ? —Des croques-monsieur alors ! dit-elle ravie en tapant dans ses mains.”
Je hoche la tête souriante, nous commençons alors notre petite cuisine, elle faisant les croque-monsieur et moi la préparation des gaufres. Nous cuisinons avec bonne-humeur, l'ambiance est légère, agréable, il y avait longtemps que je n'avais pas passer un moment pareil. Mais toute bonne chose a une fin comme on dit.
“Minerva ? Tu pourrais aller mettre le couvert pendant que je cuis le repas ?”
La petite hoche la tête avant de votre partir effectuer ce que je lui ai demandé, portant les assiettes l'air concentré à ne pas faire tomber ce qu'elle tient dans les mains. Souriante, je continue la préparation des croques-monsieur, enfin du moins, jusqu'à ce que je ne sente des mains se poser sur mes hanches et un souffle dans mon cou. Je me fige et lâche la nourriture de mes mains, mon sang se glace et ma respiration se coupe.
“Qu'es-tu ? me souffle sa voix grave à quelques centimètres de mon oreille.”
Je frissonne, je ne suis rien, je ne suis rien rien rien rien rien rien rien rien rien rienrien rien rien rien rien. Rien.
“Comment peux-tu être aussi forte ? —Et toi cicatriser aussi rapidement ? je murmure dans un souffle. —Ne t'a t'ont donc pas appris que c'était impoli de répondre à une question par une autre ?”
Un sourire mauvais se dessine sur mes lèvres, mon esprit perd contrôle de mon corps en une fraction de seconde. Je me retourne doucement, toujours collée à Emmett qui me regarde, une étincelle dans les yeux. Ma langue se passe d'elle même sur mes lèvres, attirant l'attention du brun, qui a maintenant un regard animal, il a l'air soudainement affamé, ses yeux prennent une couleur encore plutôt inattendue.
Cependant je ne bronche pas, mes sens sont comme inertes, la vraie moi n'est plus présente, elle est partie, remplacée. Et je ne suis pas sûre de la retrouver. Je baisse les yeux vers ses mains toujours sur mes hanches, il ne semble pas décidé à les retirer, et à ma grande surprise, j'apprécie son touché. Et c'est peut-être ce qui m'effraie le plus dans cette histoire.
“Qu'es-ce que tu me veux? je m'entends dire, d'une voix sensuelle, basse, qui ne me ressemble pas. —Ça dépend. De mes envies sur le moment.”
Je ne suis pas comme ça...il faut que je reprenne le contrôle, il faut que cela se stoppe là. Il faut que ça s'arrête.
“Mais aussi des miennes.”
Ma main vient s'écraser violemment sur sa joue, lui faisant tourner la tête dans un claquement, ma foi, plutôt sonore. Je secoue la tête plusieurs fois et découvre Sam face à moi, se tenant la joue.
“Comment as-tu osé?! je crie, les larmes aux yeux.”
Il ne répond pas, se contente de me regarder tel un chien battu.
“Je...je te faisais confiance ! —Je n'ai pas eus le choix, Helena ! —On a toujours le choix, Sam, je m'exclame en insistant sur son prénom tout comme il venait de le faire sur le mien.”
Je passe une main sur mon visage, l'air dégoutée, laissant apparaître Minerva, une peluche dans les mains. Il n'y avaitpersonne d'autre dans la pièce.
